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Contes et Mécomptes du CCME
Publié dans Maghreb Observateur le 19 - 10 - 2009

Le terme Conte est utilisé car nous avons le sentiment que le Président du CCME raconte des contes à la communauté marocaine. D'ailleurs, comment on peut convaincre les Marocains qu'on a réalisé tant de choses, fait tant d'autres et ne jamais présenter les conclusions ? C'est un conte.
Le président du CCME veut nous faire croire des choses, comme dans la légende. Quand nos grand-mères nous racontaient des contes, on nous disait que le lion était capable de sauter d'une ville à une autre. Ils (les responsables du CCME) disent qu'ils sont capables de fournir un avis, sans concertation avec la société civile ni avec les ONG et surtout sans les commissions chargées de l'étude. Ce sont des contes ! C'est une légende qui est construite autour du CCME.
Or, La plus grande prérogative qu'aura le Conseil, au-delà des missions qui lui sont attribuées dans le dahir, c'est la confiance de Sa Majesté le Roi. Avec cette gestion aura-il cette confiance ?
Le dire devient un devoir citoyen. « Ne couvrez pas le Vrai par le faux et ne taisez pas la vérité alors que vous savez. » Le coran sourate 2 (La Vache), verset 42.
La bourrasque politique que la nouvelle apparition publiée sous le titre du passé recomposé au futur improbable du CCME, la démocratie à la majorité flottante…. a agité au sein de la présidence et a soufflé jusqu'aux USA où le président, savourait les derniers jours de ses vacances. Un séjour qui va se prolonger avec ces hôtes FL, AM, MT.…qui seront «au chevet» d'un Yazami profondément atteint par les différents articles qui sortent tous les jours. Ajbali et compagnie se sont emmurés dans un silence, signe du malaise suscité par les révélations fracassantes.
Nous avons reçu un grand nombre de mails qui nous apportent leurs soutiens, mais aussi d'autres qui ont écrit sans rien apporter de précis. Ces énergumènes emprunte à tord la plume et essaie de se recycler dans la chose qui nécessite beaucoup de chose. Mais, à la place d'une réplique ordonnée, ce sont des réactions épidermiques et en ordre dispersé que l'on note de la part des partisans du YAZAMI. Ce qui semble relever d'une impuissance à apporter des éléments de réponses pertinentes aux révélations de nos articles.
Ces maîtres chanteurs en manque d'argumentaire devant le dysfonctionnement du CCME, la folie dépensière et la conduite dispendieuse et irrespectueuse de Yazami, enfourchent les expressions à l'emporte pièce.
Pis, Ajbali essaie d'acheter les quotidiens et hebdomadaires Marocains pour que nos articles n'apparaissent pas.
Toutefois, ce sont les pires médiocres sans légitimité, ni honorabilité qui tentent en vain de démentir les affirmations relatives à la gestion éhontée du CCME, désagréable, insolente, impertinente, impudente, irrespectueuse de surcroît insultante de Yazami. Qui peut nier aujourd'hui que toutes les commissions sont bloquées. Plus de réunion de groupes.
Ces enragés et emportés essaient dans un style épistolaire au rabais ou par un langage vernaculaire de défendre avec bassesse, les torts causés par Yazami à la Communauté Marocaine.
Il est évident que le débat contradictoire est une preuve de la bonne santé, de la démocratie. Etre démocrate, c'est accepter les règles du jeu fondées sur l'équilibre des rapports et l'acceptation de compromis dynamiques susceptibles de faciliter la construction de consensus forts. Le système démocratique nous impose ainsi le respect de l'autre et l'acceptation de la contradiction. Pour dialoguer et s'entendre, il faut certes être deux mais aussi et surtout partager le même amour de la vérité et de l'éthique parce que la démocratie est consubstantielle au débat contradictoire.
Le Président YAZAMI qui a consacré plus d'une vingtaine d'année de sa vie au combat pour la démocratie et la liberté d'expression nous dit il, a dés sa nomination à la tête du CCME a dévoilé son vrai visage.
Le moment est venu de recentrer le débat, de poser avec courage et objectivité les vrais problèmes du CCME. C'est là plus qu'un impératif politique national mais une exigence morale qui doit nous mobiliser. Nous invitons l'équipe dirigeante du CCME à un débat télévisé.
Nous vivons pour coller à la réalité. Les gens de bonnes volontés qui doivent s'offusquer de ces agissements pernicieux, sont neutralisés par la toute puissance de l'argent, les filons ou les intimidations. C'est le moment de s'élever pour arrêter l'hémorragie.
Je me suis dit : les articles écrits nous aideraient peut-être à solutionner cet imbroglio sinon apporter une lumière sur le lockout qui sévit depuis une année… Est-ce une question de gestion malsaine ou du harcèlement ? Car j'ai beau m'interroger tous les jours aucune réponse logique ne répond à la compréhension des gestes et conduites d'autoritarisme des dirigeants (Yazami & Ajbali) . Une bonne gestion est un atout primordial dans la réussite.
Mais Yazami s'entête et continue ses folies et embauche encore du personnel pour présenter l'avis à Sa Majesté. IL se félicite, à l'issue de la réunion du bureau du 3 octobre, d'être la seule structure officielle, ayant été mise en place pour organiser des concertations, à avoir des avancées dans sa mission. On peut cependant lui rétorquer l'objectif qu'il a fait de cette mission, projette encore plus d'ombre sur sa vision, qu'il n'apporte de lumière et de réponses aux nombreuses questions que les Marocains se posent, sur les consultations, sur la participation politique et sur l'utilisation de l'argent public.
1- Nourris logés et blanchis aux frais… du CCME . Les bonnes choses se terminent trop vite.
Pendant plusieurs mois, Ajbali se retrouve dans une suite d'un hôtel 5 étoiles de la capitale. Aujourd'hui Ajbali habite dans un appartement à 7500 dh/mois sans les frais d'eau et de courant. C'est le CCME qui paye. Ajbali ne se prive pas et se met dans des conditions très confortables, un salaire de 45 000 dh et il est logé en pension complète à Rabat. Il a droit au petit-déjeuner, au déjeuner et au dîner. Les repas sont servis avec une bouteille de vin et rien n'est en extra. Tout est payé par carte bancaire au nom du CCME. Une Peugeot 607 toutes options est mise à sa disposition avec une dotation en essence de 1000 litres/mois et bien sûr ne pas oublier un abonnement Maroc Télécom sans restriction.
Pour s'en rendre compte, une enquête ou des chiffres ne sont point nécessaires. Il suffit de croiser Ajbali dans un restaurant pour apprécier le goût ostentatoire des dirigeants du CCME. De même, sur les parvis CCME, l'on pourrait confondre les aires de stationnement avec un show-room de véhicules de luxe (audi A6 , Prado 4x4, laguna, pageot 607….). L'on s'alarme du train de vie luxueux et « bling-bling » des dirigeants du CCME, n'est pas de mise. Ces fastes « régaliens » sont même entrés dans les mœurs, n'émouvant plus ou peu le citoyen lambda.
Sans aucune formation aux finances, Ajbali a piloté les chantiers, choisi les entreprises et validé toutes les dépenses décidées par le CCME. Mieux ou pis, c'est Ajbali, lui-même, qui a fixé le volume des travaux et décidé de toutes les opérations qui ont amené l'Etat à consacrer des sommes d'argent faramineuses à ses travaux. Et les résultats auxquels ont abouti les chantiers ouverts sont plus pour le moins douteux.
Le personnel du CCME a une navette gratuite de chez lui jusqu'au siège du CCME et même pour ceux qui veulent se déplacer à l'intérieur du pays. Cette performance des responsables du CCME dépasse tout ce que l'on peut imaginer. Jamais, nulle part dans le Maroc, dans un conseil, le personnel est totalement pris en charge gratuitement.
Une chargée de Mission bénéficie de plus de privilèges. On l'aperçoit souvent avec la voiture (Laguna) du CCME, dans les ruelles de la capitale ou dans les recoins de certains quartiers.
Comment le CCME peut-il croire que les Marocains accepteront d'avaliser son argumentaire et lui donner quitus de sa gestion ?
2- Salaires & Procédures financières irrégulières…… dépenses engagées non mandatées ne reposent sur aucun fondement juridique.
Les avances de fonds ont entraîné d'importants dépassements budgétaires. Ceux-ci n'ont jamais été aussi massifs et aussi généreux, en dépenses publiques. Quand le CCME a assailli les finances publiques pour l'achèvement de ses travaux, on n'a jamais vu pareil, en termes de dépense. La gestion budgétaire a été une catastrophe jamais égalée dans ce pays, en termes de gaspillages et de dépenses non réfléchies. Rien n'est moins faux que cette prétention du CCME.
Si ce contrôle était effectif, comment s'expliquer alors qu'on ait laissé dépenser la bagatelle de 5 millions de dirhams pour aménager les bureaux du président et du staff? Nous dirons le total ahurissant des sommes que l'équipe dirigeante du CCME a dépensé pour procéder à l'aménagement de leurs bureaux. Cette équipe a tout de même eu la décence de ne pas le révéler elle-même. Nous le faisons à sa place.
Salaires de complaisance pour une cinquante de personnes et dont les trois quart viennent de l'étranger: 6 000dh pour les chauffeurs, de 8 000 à 10 000 dh pour les secrétaires, 15 000 à 20 000 dh pour certains chargés de mission, de 20000 dh à 25 000 pour le conseiller et pour d'autres entre 30 000 à et 35 000 dh.
Certains chargés de mission sont parachutés et ne correspondent pas aux postes. Il suffit de lire les rapports de ces écrivassiers. Ils sont truffés de fautes grammaticales, bourrés de contradictions et de non respect de la syntaxe, dans un texte sans valeur et style, tant dans la forme que le fond dénudé de poids et de portée significative. D'ailleurs Yazami passe son temps à corriger les textes.
Un brillant journaliste est réduit à un simple documentaliste qui passe tout son temps à couper les articles de la presse nationale et les coller. On lui interdit de sortir dans la lettre d'information quotidienne, les articles contre le CCME et son président.
Les chercheurs amis du président sont nombreux (France, Belgique hollande et …..) sont tous payés par le CCME. Il suffit d'écrire la date sur une feuille, pour que YAZAMI ordonne le paiement.
3- Les agences de voyages
Chaque événement, le CCME choisit l'une des deux agences selon l'intervenant : ces agences s'occupent des billets, des logements des invités, des locations de voitures, communications..….. Un vrai festin. Les montants des prestations étant tellement importants que pour remercie Mr Ajbali, on lui a offert un séjour d'une dizaine de jours aux îles avec sa famille. Et d'ailleurs ce n'est pas la première fois. En plus, les sur facturation passent sans aucun problème. D'ailleurs, il suffit d'un coup de fil d'ajbali pour avoir un billet en première.
La générosité du CCME est allée plus loin en finançant une partie du Mariage d'une dame du Staff.
4- Les décisions de l ‘AG ne sont pas respectées et les 22% serviront à financer les activités des membres du CCME dans les pays d'accueil sont utilisés ailleurs.
D'abord générique : Pour l'histoire, Le Premier ministre français, Lionel Jospin, confiait en 2001 une mission à Driss El Yazami délégué général de l'association Génériques, et à Rémi Schwartz, la mission d'examiner la forme que pourrait revêtir le centre national de l'histoire des cultures de l'immigration. Ce projet n'avait jamais rencontré d'appui politique solide, pour une raison simple : la voie choisie n'était pas claire et personne n'était prêt à assumer la question.
C'est finalement à Jacques Toubon que jacques Chirac confiera la mission de la création de la cité nationale de l'immigration. Le rapport de Shwartz et Yazami n'était pas donc à l'origine de la création de la cité de l'immigration !.
Dans le genre cumul des mandats Yazami est champion, il est à la fois président du CCME ou il touche le salaire d'un ministre, délégué général de générique, il touche un autre salaire et il est secrétaire général de la FIDH, là aussi il touche des indemnités. Au final le CCME n'est pas son occupation principale et pourtant il préside un conseil duquel 3.5 millions de marocains attendent des avis déterminants pour leur implication dans la gestion de la chose publique. Mr Yazami est souvent dans les locaux de Générique à Paris qui vient d'être sauvé d'un dépôt de Bilan……….
Certains traits de la personnalité de Yazami viennent compliquer la mission du CCME et entravent l'avancement de ses travaux : Yazami ne sait pas déléguer : alors qu'il est la plupart du temps absent, il centralise la prise de décisions. Il tient à relire les rapports des groupes de travail avant leur diffusion aux membres, du coup certains rapports de quelques pages mettent plus d'un mois à être diffusés. Les chargés de missions expliquent qu'ils ont comme consigne ne rien diffuser avant l'aval du président. Même chose pour les invitations aux séminaires, les invités sont tous soumis à son approbation et là aussi le personnage est lunatique, il suffit que l'invité ait de près ou de loin émis une critique contre lui pour qu'il soit barré de la liste. Le chercheur Belguendouz est persona non grata aux activités du conseil bien qu'il soit une référence dans l'étude du fait migratoire depuis plus de 30 ans.
Dakira : Un français Y.A pour présenter la Présences marocaines aux Pays-Bas. Il a parcouru les villes d'Amsterdam, Zaanstad, Alkmaar, Utrecht et Naarden, avant de voyager vers le Maroc pour une tournée du 1er juillet au 30 septembre 2009. Ils étaient plusieurs à passé ces vacances de rêves dans des hôtels 5 étoiles en pension complète et Extra. Déjà pour une trentaine de jours, le séjour on peut l'estimer à 180 000 dh minimum. Mieux que cela, c'est la même personne prise en charge par le CCME s'est rendu plusieurs fois à Agadir pour l'histoire du cinéma et immigration.
Mémoires marocaines en Grande-Bretagne en cours de réalisation : Il faudrait rappeler que l'initiatrice de ce projet « M.C » a déjà bénéficié d'un soutien du CCME pour des activités de son association en Grande Bretagne d'un montant de 75 000 Euros.
Et d'autres dès que les informations seront vérifiées nous étalerons la liste.
NB : Yazami finance les séminaires des associations qui acceptent que leur communiqué final soit rédigé par le CCME.
5- Hotel 5 étoiles et restaurant de luxes.
Les dirigeants du CCME aiment l'extravagance : les membres en déplacement pour les réunions sont logés dans un hôtel 5 étoiles dont la nuit coûte 3500 DH, avec les remises pour les prix de groupes on peut estimer la nuit à 2500 DH, ajoutez à cela les repas et la facture se situe rapidement autour de 3000 DH par personne et par jour.
Certains membres qui se déplacent depuis l'Amérique (Canada & USA) ou les pays du Golf provisionnent 5 jours pour assister à une réunion de 4 heures. Parfois, le président étant pris, ils rentrent chez eux sans se réunir. Nous rappelons que les membres ne bénéficient pas tous des mêmes avantages, la plupart sont bénévoles, seuls quelques uns voyagent en première classe et bénéficient à chaque réunion, de frais de présence qui s'élèvent à 2000dh/jours. Le CCME leur a fourni des ordinateurs portables et des abonnements de téléphones au Maroc et en France.
A la suite de la rencontre du 3 et 4 mars à propos des conseils similaires dans le monde, le CCME avait convié les participants à une soirée dans un haut lieu de la cuisine traditionnelle marocaine, un Riad huppé de la médina de Rabat: Une situation insolite, le budget alcool était tellement faramineux qu'un député d'un pays voisin invité, s'est demandé si le CCME n'avait pas dans ses sous sols une cave à vin!!!. Même situation au mois de mars 2008 à Fès, la journée, les participants traitent de l'islam et le soir dans un Ryad on sert du vin.
On est ici en présence d'une double aberration, d'une part les deniers d'un état pauvre sont abusivement dépensés là ou personne ne les attendait. D'autre part, alors que des pans entiers de notre communauté sont touchés par une crise économique très sévère, par une discrimination de plus en plus banalisée et par une islamophobie insupportable, le conseil sensé être à leur service, s'occupe du cinéma de l'immigration, de la mémoire et autres sujets épuisés par des études à foison.
Dépenser jusqu' à 4.5 millions de dhs pour inviter les femmes du monde à une soirée à Marrakech en décembre 2008, c'est vraiment faire preuve d'un véritable socialisme by YAZAMI. Au moins on apprend que l'argent du contribuable sert à faire du spectacle. Est-ce une fête nationale ? Est-ce un centenaire prestigieux de la naissance de l'état du Maroc ? En quoi ces rencontres sont-elles si importantes ?
Yazami gouverne le CCME comme s'il en était le propriétaire. Comme si le budget du CCME était son argent de poche. Rien ne l'arrête. Il veut : il prend. Ce qui est au CCME est à lui.

6- Quand l'islam devient un fond de commerce et Yazami un Ayatollah.
Le conseil a organisé 2 séminaires sur l'islam pour 4 Millions Dhs, sans rien apporter de nouveau, les mêmes intervenants étaient appelés encore une fois pour conclure pour la énième fois que le Maroc promeut un islam tolérant, malekite ,achaarite…etc. Yazami n'y est pas allé de main morte, il a multiplié les déclarations qui ont mis au placard le secrétaire général pourtant issu du milieu religieux.. Quoi de plus insolite que d'entendre Yazami déclarer que la France n'a pas le droit d'interdire la Burqa alors que la polémique enflait dans l'hexagone !!!. Cette déclaration lui a valu le surnom de « l'ayatollah Alyazami ».
Plus sérieusement, quelle valeur ajoutée peut apporter le conseil en face du ministère des Habous et de la fondation Hassan II, les deux établissements se sont complètement investis dans ce domaine, avec de grands moyens. Au mieux le conseil peut organiser des séminaires dont les actes ne seront jamais publiés, bref de la poudre aux yeux pour exploiter le fond de commerce que constitue l'islam : chacun sait que le Maroc accorde à ce sujet une grande importance, non seulement parce la communauté demeure attachée à l'islam en tant que valeur identitaire, mais également parce que l'état marocain tient à prévenir tout risque de récupération de certains MRE par d'autres mouvances plus radicales. A ces grands enjeux stratégiques, le CCME ne peut rien apporter de plus, tout simplement parce qu'il n'est pas dimensionné pour une telle mission, et le risque d'outrepasser la souveraineté des pays de résidence est important. Pourquoi Yazami s'acharne t-il donc à traiter de la question de l'islam au sein du CCME en y consacrant un budget conséquent?
En vérité, les séminaires organisés permettent de se racheter la conscience -encore une fois avec l'argent du contribuable- vis-à-vis de l'état marocain et de la communauté, ils sont utilisés comme caution afin se permettre des largesses sur d'autres sujets chers à notre ami : la mémoire, le cinéma, et la musique.

7- La Communication
Signe encore une fois d'une très mauvaise gestion, le site internet du CCME a mis plus d'un an pour être mis en ligne. Un budget conséquent lui a été consacré. Comme d'habitude le président a voulu centraliser la prise de décisions sur un sujet ou il est complètement inculte !. Du coup, un affabulateur du coin lui a vendu un site qui sait même « faire du café ». Au final le site est constitué par un moteur de portails gratuit !!! qu'est ce qui a donc couté des dizaines de milliers d'euros dans ce site ? Même le design laisse à désirer, il est « glook », sombre et il faut s'équiper d'une grosse loupe pour lire les articles qui soient dit en passant sont consacrés au culte de la personnalité du président.
Dans un premier temps le site a été hébergé chez un bricoleur installé dans un bidonville de la capitale. L'accès était très lent, et le site tombait régulièrement en panne. Finalement, le président s'énerve et décide d'héberger le site en France alors qu'au Maroc, de grandes firmes européennes qui font de hébergent de très grands sites au Maroc avec un rapport qualité prix sans commune mesure avec ce qui est pratiqué en France !.
Le CCME paie quelques journaux et magazines pour faire de la propagande yazamienne, et font du black out total sur tout ce qui pourrait nuire à l'image de Yazami. Un magazine de la place a consacré plusieurs couvertures à Yazami, le conseil s'est procuré une très grande quantité de cette propagande et la distribue aux invités des séminaires.
Invité à participer à une émission sur 2M, Yazami a refusé que l'invité surprise soit le chercheur Belguendouz, il faut dire que le bonhomme n'aime pas être contredit et s'arrange pour qu'on lui pose des questions complaisantes et pour cela il consacre de grands moyens financiers.
8-Pendant que Yazami s'enfonce, le ministère de la communauté et la fondation comptent les bons points
Les grands gagnants de cette descente aux enfers du CCME sont sans aucun doute le ministère de la communauté et la fondation Hassan II. Et pourtant les deux établissements n'y sont pour rien, cette conjoncture est pour eux une très bonne aubaine. C'est tellement surréaliste qu'ils sont épargnés aujourd'hui par les critiques habituelles des MRE et pour cause de maladresse en maladresse le président du conseil les a toutes capturées. Le ministère de la communauté s'est permis cet été dans un geste fort d'inviter sans exclusion des centaines de représentants des associations de MRE. Yazami était venu timidement et furtivement déballer un discours en langue de bois avant de s'éclipser doucement et ce afin d'éviter d'être pris à partie par des membres d'associations particulièrement remontés contre sa gestion catastrophique du conseil.
Yazami doit regretter sans doute le jour ou il avait déclaré à la surprise générale qu'il était le « gendarme du ministère de la communauté ». Il doit aussi se mordre les doigts quand le ministre de la communauté voyage dans le monde entier et organise des réunions publiques alors que Yazami est déclaré « persona non grata » par la plupart des associations des MRE. Certaines ont même organisées des manifestations devant l'ambassade du Maroc à Bruxelles et célèbrent tous les ans « Yaoum Al hogra » en souvenir de la nomination de Yazami à la tête du CCME.
Pour le ministère, quoi de plus confortable que de ne pas être confronté à la question de la participation politique, celle là même qui a fait poussé des cheveux blancs à sa malheureuse devancière.
Quand à la fondation Hassan II, Yazami avait comme projet de la supprimer et ca serait même la mesure phare de son mandat. Et oui, mine de rien le conseil a parmi ses prérogatives l'évaluation des politiques publiques en matière d'émigration. Cette dernière a encore de beau jours devant elle parce qu'elle finance des centaines de professeurs d'arabe partout dans le monde et personne n'imagine ramener au bercail tout ce beau monde en privant par la même occasion quelques dizaines de milliers d'élèves marocains à travers le monde.
Yazami voudrait remplacer tout cela par l'organisation de mégas concerts de « Hip Pop » marocains, dans les pays de résidence, histoire d'étoffer l'offre culturelle du Maroc envers sa communauté de l'étranger, il traduit ainsi sur le terrain une des fausses conclusions des consultations du CCDH et du récent sondage commandé à BVA (qui a coûté 700 000 Dh): Les MRE ont un énorme besoin culturel ! Et la culture dans l'esprit de Yazami c'est la musique, le cinéma de l'émigration et la sauvegarde de la mémoire.
9-Conclusion
Ajbali, nous savons que l'homme a un péché mignon : il aime l'argent. Au point de mettre, parfois, sa dignité de côté pour se lancer dans des pratiques de bas étage. On veut rouler en bagnoles rutilantes. Avoir des maisons dans des quartiers huppés et autres stations balnéaires. Avoir une belle femme, coquette, mondaine et dépensière. Vivre comme un pacha. Ou encore passer ses vacances dans des paradis terrestres. Et lorsqu'on n'est pas né avec une cuillère en argent à la bouche, on ne se décourage pas pour autant. On a toujours une solution de rechange : faire main basse sur l'argent du contribuable ou puiser dans la caisse du conseil qu'on gère. Surtout lorsque les circonstances s'y prêtent, selon que l'on soit ordonnateur de dépenses et comptable.
Ajbali, Il est question d'ajuster les équilibres de bonne gouvernance au nom de l'éthique, du droit, lesquels sont rompus notamment dans son essence de rectitude et de discipline financière. Il reste que ce bradage des fonds publics et utilisation exagérée et erronée des ressources publiques est punissable car ce sont des fautes très lourdes de gestion financière. Tu ne nous fais pas comprendre que tout se passe sous l'aile protectrice de Si Moatassim et Si Fouad et moins encore de l'aval et le silence compromettant de si Belfqih comme le fait comprendre Bardouzi.
On n'a pas encore fini d'épiloguer sur les sommes faramineuses qui ont été engloutis par le CCME. Encore moins fini de s'étonner sur la manière dont les tenants du CCME sont passés de simples «militant de droit de l'homme et défenseurs de quartier» (crève la faim) à des pontes aux comptes bancaires fournis.
Yazami : Plus rien ne va pour Ba Driss. Les mauvaises nouvelles et les gaffes se succèdent. Ton poste est déjà sur la sellette. Tes amis ne peuvent plus te consacrer des chroniques pour plaidoyer en faveur de «Si Driss» et son CCME. Bientôt, tu auras tout le loisir de te mettre à écrire tes mémoires que tu pourrais intituler : « Oups, i di dit again ! » Je subodore que, au plus profond de toi-même, il y a comme une douleur inénarrable. Tu traverses, aujourd'hui, une épreuve rude et à cause de ta gestion tu briseras le rêve de toute une communauté. Excuses toi auprès du Roi et vas te reposer.
Les membres : Nous savons que bon nombre d'entre vous sont mécontents de la gestion du CCME. Nous savons que certains d'entre vous essaient de changer les choses. Mais ne vous trompez pas, on ne peut cacher le soleil avec un tamis. Sortez du silence des agneaux. Ayez le courage de dénoncer la gestion catastrophique de votre président. Vous avez encore cette possibilité, vous avez cette prérogative, exercez là, et débarrassez le conseil d'Ajbali et de Yazami.
Sachez que l'histoire sera témoin de votre passage au conseil et que des millions de marocains peuvent être impactés négativement pour votre passivité, par votre connivence avec la présidence du conseil.
Hassan Snoussi


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