En fait, les forces israéliennes d'occupation utilisent cette arme contre les civils et les quartiers résidentiels. Elles le font après que les milliers de tonnes de munitions de toutes sortes n'ont pu jusqu'à maintenant mettre à genoux le peuple palestinien. Les habitants palestiniens de l'est de la bande de Gaza voient de nouvelles sortes de bombes tomber sur leurs quartiers. Une fumée blanche dense, source d'asphyxie. Une mauvaise odeur insupportable. Surtout des éclats. Les bombes causent des incendies immenses. Organisation juridique Le samedi 10 janvier 2009, l'organisation Human Rights Watch a révélé que des obus au phosphore blanc prohibé par la loi internationale ont été utilisés au sein des civils. L'organisation confirme que ses chercheurs ont constaté plusieurs explosions faites les 9 et 10 janvier, des explosions de phosphore blanc, non loin de la ville de Gaza et du camp de réfugiés palestiniens de Jabalia. L'utilisation d'une telle arme dans des lieux habités est interdite, dit l'organisation. En effet, le phosphore blanc cause de graves brûlures et de grands incendies. Dans la bande de Gaza, le danger est encore plus important, la densité de la population étant si importante. L'envoyé de notre Centre Palestinien d'Information (CPI) confirme que les incendies, causés par ces bombes, étaient très grands à l'est de Jabalia et de Khozaa. Ce n'est pas la première fois que les forces israéliennes d'occupation utilisent une telle arme. Elles ont déjà avoué son utilisation pendant la guerre du Liban en 2006. Khozaa La ville de Khazaa, à l'est de Khan Younes, était en rendez-vous, la nuit de samedi à dimanche, avec des bombes au phosphore blanc. Des sources médicales affirment à l'envoyé de notre Centre Palestinien d'Information (CPI) la mort de la Palestinienne Hanane Fathi An-Nadjar, 41 ans. Elle a été atteinte par les éclats d'un obus tombés sur sa maison, à l'est de Khan Younes. Quatre membres de sa famille ont également été blessés et asphyxiés par la tombée de ces obus au phosphore blanc. Les sources rapportent aussi que des dizaines de personnes sont arrivées à l'hôpital, asphyxiés. Médicalement Dr. Youssef Abou Ar-Rich, directeur de l'hôpital Nasser, dit que des dizaines de personnes sont arrivées à son hôpital asphyxiées par un gaz inconnu par le service. Toutefois, elles souffraient de symptômes causés par le phosphore blanc : hystéries, difficultés de respiration, contractions musculaires…Les secouristes qui se sont dépêchés sur place ont eu les mêmes symptômes. Témoignages Plusieurs blessés informent l'envoyé de notre Centre Palestinien d'Information (CPI) que les obus tirés par les forces israéliennes d'occupation à l'est de Khozaa émanaient des gaz et de la fumée blanche. C'est la première fois que ces obus ont été utilisés à Khan Younes depuis le début de l'agression. Selon des témoins, les forces israéliennes d'occupation ont tiré plusieurs obus sur les maisons civiles, à l'est de la ville. Une fumée dense, avec une très mauvaise odeur, cachait la vue. L'hystérie touchait tout le monde. Au moins une dizaine de maisons ont été incendiées. Un produit incendiaire Le phosphore blanc est un produit qui prend feu dès qu'il touche l'oxygène. Il sera allumé tant que l'oxygène n'a pas été coupé. Et dès qu'il touche la peau, il cause des brûlures qui continuent jusqu'aux os. Global Security, un site du ministère de la défense américain, catégorise le phosphore blanc parmi les produits brûlants. Et le protocole III additionnel à la Convention de l'ONU, signé en 1983, prohibe l'utilisation de cette arme dans des objectifs militaires dans des lieux résidentiels. Les Américains A noter que les forces américaines d'occupation avaient utilisé cette arme contre la ville irakienne d'Al-Fallouja, en 2004. Et en Palestine, les Israéliens utilisent cette bombe au phosphore blanc, entre autres, pour casser la volonté du peuple palestinien. Pour mettre à genoux tout le monde : hommes comme femmes, grands comme petits.