Les relations que le Québec a développées au cours des années avec le Royaume seront au centre de ses entretiens avec les responsables marocains. Après le Maroc, la ministre québecoise devra se rendre au Burkina Faso et au Sénégal. Le périple de la responsable canadienne entre dans le cadre d'une tournée dans plusieurs pays africains en vue de préparerle sommet de la francophonie qui aura lieu au Québec du 17 au 19 octobre prochain. Dans un entretien exclusif accordé au «Matin», Mme Gagnon-Tremblay a indiqué que sa première visite au Maroc en tant que ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie est l'occasion d'avoir un premier contact avec des membres du gouvernement dans un contexte bilatéral et que ses entretiens avec les responsables marocains seront axés sur la question de la Francophonie, mais également sur des sujets bilatéraux touchant à la coopération dans des domaines tels l'enseignement supérieur, la formation professionnelle, la culture, les politique publiques, la société civile, l'immigration et la sécurité sociale. S'agissant des relations bilatérales, la responsable québecoise à insisté sur le fait que les liens d'amitié et de coopération entre le Maroc et le Canada - et en particulier avec le Québec - sont profonds et remontent à plus de 40 ans. «La présence d'une importante communauté marocaine au Québec constitue un facteur très positif dans la dynamisation de nos échanges, tant au plan politique, économique que culturel», a-t-elle souligné. Sur un autre registre, Monique Gagnon-Tremblay, a précisé que le Maroc est le quatrième pays quant à l'immigration au Québec: 16 034 immigrants marocains ont été admis entre 2002 et 2006, sans compter le fort contingent d'étudiants universitaires marocains. Le Québec accueille la plus importante proportion de personnes d'origine marocaine. «Elles parlent le français et sont bien intégrées à la société québécoise. Elles constituent les meilleures «passerelles» entre le Québec et leur pays d'origine. Plusieurs leaders et chefs d'entreprises font partie de cette nouvelle génération de Québécois et nous en sommes très fiers», a-t-elle conclu.