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Commémoration par l'Istiqlal du 74ème anniversaire de la présentation du Manifeste de l'indépendance Nizar Baraka appelle à faire de 2018 une année de réflexion stratégique
-2018 doit être l'année de la rupture avec l'attentisme, l'improvisation et le tâtonnement - Le Parti de l'Istiqlal met son expertise et son savoir-faire au service du citoyen - Nécessité de passer à une nouvelle génération de réformes des plus efficientes 11 janvier 1944, le Mouvement national marocain secoue le joug du protectorat français et présente le Manifeste de l'indépendance, symbole d'une nation qui aspire à recouvrir sa souveraineté. 74 ans après, le 11 janvier 2018, le Secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, Nizar Baraka, appelle à lancer, dans la droite ligne des illustres leaders du Mouvement national, qui ont marqué l'Histoire contemporaine du Maroc de leur empreinte, et dans la pure tradition intellectuelle istiqlalienne, une profonde réflexion stratégique sur l'état présent et le devenir de la nation en cette année 2018, le difficile contexte sociopolitique et économique actuel nécessitant la mise en place d'une feuille de route pour relancer la marche du pays vers le progrès et le bien-être de ses citoyens, à travers un modèle de développement aux fruits mieux partagés. Relier le passé au présent, c'est, pour le Secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, aller de l'avant en relevant les défis présents et à venir auxquels le pays est confronté, en s'inspirant des valeurs et principes qui ont permis aux militants du Mouvement national de remporter le plus grand challenge de l'Histoire récente du Maroc, à savoir l'accès à l'indépendance. Le legs des intellectuels qui ont enrichi de leurs réflexions éclairées le chemin vers l'émancipation de la nation ne s'est pas arrêté au seul aspect de recouvrement de la souveraineté. Au Manifeste de l'indépendance, qui a créé l'évènement aujourd'hui commémoré avec fierté, il ne faut pas oublier d'ajouter le Manifeste de l'égalitarisme économique et social, datant de 1963, auquel Nizar Baraka a fait référence en appelant à la mise en place d'un nouveau modèle de croissance, l'implémentation de pratiques de bonne gouvernance et un accès plus équitable aux services sociaux. Nizar Baraka dresse un constat de la situation actuelle des plus alarmants. 2,7 millions de jeunes marocains n'ont ni formation, ni emploi, outre un accès inégalitaire à l'enseignement. La durée moyenne de scolarisation en milieu rural est de 2 ans, elle est de 13 ans en milieu urbain. 60% des femmes rurales sont analphabètes. 82% des femmes rurales sont sans emploi et n'en cherchent même pas. Elles sont donc sans revenus stables, ni perspectives probables d'y accéder. La classe moyenne marocaine a été fragilisée. Il ne s'agit là que de quelques indicateurs qui laissent entrevoir une grave et profonde crise sociale qui constitue une problématique des plus ardues à résoudre et menace, de ce fait, la stabilité de la nation. Le Maroc a besoin d'une nouvelle génération de réformes, d'une politique volontariste de réduction des inégalités, d'un programme national urgent de rattrapage des retards cumulés dans les régions montagnardes, les zones rurales et frontalières, afin d'y améliorer le niveau de vie des populations, estime Nizar Baraka, qui a tenu à mettre l'accent sur la régionalisation avancée, la priorité de sa mise en œuvre revenant aux régions du Sud du Royaume. Il n'y a pas de développement sans création d'emplois, il n'y a pas de paix sociale sans réduction des inégalités, estime le Secrétaire général du Parti de l'Istiqlal. Il s'agit de gagner la bataille de l'emploi, Nizar Baraka appelant à faire de 2018 l'année de la promotion de l'emploi, de soutien aux PME/TPE, d'appui à la création d'activités génératrices de revenus. Auparavant, l'économie marocaine engendrait 100.000 nouveaux postes d'emplois par an, elle n'en génère plus que 50.000. L'objectif de Nizar Baraka est de créer 150.000 emplois par an, et ce, en programmant des petits chantiers à l'échelle des régions. Le Parti de l‘Istiqlal, qui a toujours été pionnier dans la promotion des stratégies de réformes, dispose d'un capital intellectuel et d'une expérience cumulée qui lui permet d'élaborer de nouveaux choix et des solutions alternatives pour sortir le pays de la passe difficile dans laquelle il est embourbé, un savoir-faire qu'il est prêt à partager avec les autres forces vives de la nation, afin de donner un nouveau souffle aux réformes dont la Maroc a besoin, en harmonie avec les dispositions de la Constitution de 2011 et la vision royale en la matière, mettant ainsi l'intérêt national au-dessus de ses intérêts partisans, dans la plus pure tradition istiqlalienne. Ahmed NAJI