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Le ministre algérien des AE accuse le Maroc de «blanchir l'argent du haschisch via ses banques dans le continent africain» La haine du Maroc en Algérie atteint son paroxysme
Rabat rappelle son ambassadeur à Alger Les banques marocaines et la RAM, diffamées, se réservent tous les droits de recours Le ministre algérien des AE, Abdelkader Messahel, a commis l'attaque de trop contre le Maroc sans aucun égard au principe de bon voisinage et à l'éthique diplomatique, en proférant, publiquement et solennellement, des accusations diffamatoires gravissimes portant gravement atteinte à la réputation du Maroc, de ses institutions et de ses organismes économiques et à la dignité de l'ensemble du peuple marocain. Invité vendredi 20 octobre à un débat initié par le Forum des chefs d'entreprises algériens, il a, en toute immoralité, accusé le Maroc de "blanchir l'argent du haschisch via ses banques dans le continent" (africain). Il s'est aussi attaqué à Royal Air Maroc qui, selon lui, "transporte autre chose que des passagers" (allusion à la drogue évidemment) et prétendu que "ce sont des Chefs d'Etat africains qui le lui ont dit" ! (Sans les nommer bien sûr). Quelques heures à peine après la tenue de ces propos puériles et attentatoires à la politique africaine du Maroc, le chargé d'affaires de l'Ambassade d'Algérie à Rabat a été convoqué au siège du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (MAECI). Dans la foulée, le Maroc a décidé le rappel en consultation de l'Ambassadeur de Sa Majesté le Roi en Algérie. Le Groupement Professionnel des Banques du Maroc et la Compagnie aérienne Royal Air Maroc ont, de leur côté, énergiquement condamné les propos du ministre algérien et annoncé qu'ils se réservent tous les droits de recours. Dans un communiqué rendu public vendredi soir, le MAECI marocain a annoncé, en effet, qu' à la suite des déclarations gravissimes du ministre des Affaires étrangères de la République algérienne démocratique et populaire, au sujet de la politique africaine du Royaume du Maroc, le chargé d'affaires de l'Ambassade d'Algérie à Rabat a été convoqué, vendredi soir, au siège du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (MAECI). Il lui a été signifié le caractère irresponsable, voire "enfantin", de ces déclarations, émanant de surcroît du chef de la diplomatie algérienne, censé exprimer les positions officielles de son pays au niveau international, a précisé le communiqué du MAECI. Ces déclarations sans fondement ne sauraient porter atteinte à la crédibilité ni au succès de la coopération du Royaume du Maroc avec les pays africains frères, et qui est largement saluée par les Chefs d'Etat africains et appréciée par les populations et les forces vives du continent, souligne le communiqué, ajoutant que ces allégations mensongères ne peuvent justifier les échecs ou cacher les véritables problèmes économiques, politiques et sociaux de ce pays, et qui touchent de larges franges de la population algérienne, notamment la jeunesse. La même source relève que l'engagement pour l'Afrique ne peut être réduit à une question de ressources financières, sinon l'Algérie avec ses pétrodollars aurait pu réussir, notant qu'il s'agit plutôt d'une vision claire, volontariste et agissante, ayant foi dans les pays et peuples frères de l'Afrique et investissant en un avenir commun à leur côté. A l'ère où les institutions autant que les populations ont un accès libre à l'information, nul ne peut bercer indéfiniment de mensonges l'opinion publique ou les opérateurs économiques, ni insulter leur intelligence sur la durée, poursuit le communiqué, déplorant que les propos tenus par le ministre algérien sur des institutions bancaires et la compagnie aérienne nationale, témoignent d'une ignorance aussi profonde qu'inexcusable des normes élémentaires du fonctionnement du système bancaire et de l'aviation civile, tant à l'échelon national qu'international. Du reste, l'action efficace et les efforts considérables du Royaume du Maroc, notamment en matière de lutte contre les trafics de drogues, y compris en particulier les substances psychotropes en provenance de l'Algérie, sont largement connus au niveau international et reconnus par les institutions internationales spécialisées, souligne le ministère. Le Royaume du Maroc, en condamnant ces propos affabulatoires, d'un niveau d'irresponsabilité sans précédent dans l'Histoire des relations bilatérales, relève qu'ils coïncident avec la tournée régionale de l'Envoyé Personnel du Secrétaire Général pour le Sahara, ainsi qu'avec les préparatifs du Sommet UE-Afrique, prévu fin novembre 2017 à Abidjan, fait remarquer la même source. Face à ce développement inacceptable, le Royaume du Maroc a décidé le rappel en consultation de l'Ambassadeur de Sa Majesté le Roi en Algérie, sans préjudice des actions que les institutions économiques nationales diffamées par le ministre algérien, pourraient prendre, conclut le communiqué.