Quarante personnes, qui auraient commis des actes contraires à la loi et punis par le Code pénal, ont été interpellées et placées en garde-à-vue, suite aux incidents qu'a connus, vendredi, Al-Hoceima, a annoncé lundi soir le procureur général du Roi près la Cour d'appel de cette ville. Ces personnes seront interrogées sur les présumés actes qui leur sont reprochés et qui sont punis par le Code pénal, indique un communiqué du procureur général du Roi. Dans le but d'éclairer l'opinion publique, le procureur général du Roi près la Cour d'appel d'Al-Hoceima précise que les concernés ont été déférés, ce lundi, devant le Parquet près le tribunal de première instance d'Al-Hoceima qui a ordonné la poursuite de 25 personnes en état d'arrestation. Elles sont poursuivies pour les délits d'outrage aux éléments de la force publique lors de l'exercice de leurs fonctions, violence à leur encontre ayant causé des blessures avec préméditation, désobéissance armée par la voie de plusieurs personnes, destruction de véhicules et d'autres équipements d'intérêt général, manifestation sans autorisation préalable sur la voie publique et attroupement armé sur la voie publique. La même source ajoute que sept personnes sont poursuivies en état de liberté, chacune en ce qui la concerne, pour des délits d'outrage à l'encontre des éléments de la force publique lors de l'exercice de leurs fonctions, désobéissance et manifestation sans autorisation préalable sur la voie publique. Cependant, il a été décidé de classer sans suite les cas de sept personnes, note le communiqué, ajoutant qu'un mineur a été déféré devant le juge des mineurs, conformément à la loi. -------------------------- Pour couverture médiatique sans autorisation préalable des autorités Un ressortissant algérien expulsé du territoire marocain Un ressortissant de nationalité algérienne a été expulsé lundi du territoire marocain en application des dispositions de la loi n° 02-03 relative à l'entrée et au séjour des étrangers au Royaume du Maroc, indique un communiqué de la province de Nador. Cette décision a été prise après que la personne en question a effectué une couverture médiatique sans autorisation préalable des autorités concernées, précise la même source.