la Palestine (1,7 milliard) et la Syrie (1,6 milliard).Par ailleurs, les pays de la région où les envois de fonds représentent la plus grande part de leur Produit Intérieur Brut (PIB) sont le Liban (14,1% du PIB), suivi de la Palestine (13,6%), la Jordanie (13%), le Yémen (10,7%), le Maroc (6,7%) et l'Égypte (4,8%). Globalement, la Banque Mondiale estime à 429 milliards de dollars les envois de fonds officiellement enregistrés vers les pays en développement en 2016, soit 2,4% de plus qu'en 2015. Si l'on comptabilise également les envois à destination des pays à revenu élevé, le montant total des transferts dans le monde s'est replié de 1,2% en 2016, à 575 milliards de dollars, contre 582 milliards en 2015. Selon l'Institution de Bretton Woods, les entrées de fonds ont nettement marqué le pas dans bon nombre de pays habitués à des transferts importants. L'Inde, qui conserve son statut de premier pays destinataire au monde, a donné le ton avec une chute de 8,9% en 2016, à 62,7 milliards de dollars, contre 68,9 milliards l'année précédente. Le même scénario concerne les autres grands pays destinataires, comme le Bangladesh (-11,1%) ou encore le Nigeria (-10%). Deux pays font exception, le Mexique (28,5 milliards de dollars) et les Philippines (29,9 milliards), qui auraient bénéficié d'une hausse des apports estimée à respectivement 8,8 et 4,9%. À noter que les envois de fonds (circuits formels) vers l'Afrique subsaharienne auraient fléchi de 6,1% en 2016, à 33 milliards de dollars.Concernant les perspectives d'avenir, les économistes de la Banque Mondiale affirment à cet effet : «Avec le redressement attendu des perspectives économiques mondiales, les envois de fonds vers les pays en développement devraient repartir à la hausse en 2017, à 444 milliards de dollars, soit une progression de 3,3%». Les transferts d'argent des migrants vers la région MENA devraient également être en hausse cette année de 6,1%, à 52 milliards de dollars.