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Cour des Comptes : Casablanca : Gestion catastrophique
Publié dans L'opinion le 29 - 04 - 2017


rétablissementEncore une fois, le diagnostic est loin d'être reluisant pour les finances publiques. Dans son dernier rapport, la Cour des Comptes pointe du doigt les nombreuses difficultés dans la gestion des finances publiques en 2015. Parmi celles-ci, la mauvaise gestion de la métropole casablancaise, où la commune s'avère mal conseillée. Détails.Il en ressort que l'assiette fiscale est non déterminée, avec un non recensement des terrains non bâtis, manque de contrôle de la gestion déléguée, surtout au niveau de la propreté... le rapport de la Cour des Comptes relève plusieurs défaillances au niveau de la capitale économique, à l'image de plusieurs villes à l'échelle nationale.En effet, le rapport de la Cour des Comptes a été encore une fois très critique sur la gestion communale du Grand-Casablanca, que ce soit au niveau de la gestion des biens communaux, des contentieux, espaces verts, transport public... Mais, la plus grande défaillance est relevée au niveau des compétences du service juridique de la Commune Urbaine de Casablanca (CUC), selon les magistrats de la Cour des Comptes.En outre, le rapport compare le service juridique de la CUC à un office de bureau d'ordre car il ne s'occupe que de la «réception et l'envoi des correspondances de la commune aux avocats et tribunaux concernés par les affaires en cours». De ce fait, la CUC n'a pas de force de proposition ou de conseil juridique et encore moins de coordination préalable avec les avocats de la CUC. Ces derniers ne produisent même pas l'assistance juridique préalable pour laquelle ils sont très chèrement payés. Pire, il paraît que le suivi des affaires n'est pas assuré de manière exhaustive par ce service, qui ne compte que 5 cadres juristes, soit une moyenne de 200 dossiers par fonctionnaire, selon le rapport. Il s'ensuit, bien évidemment, une incapacité à arrêter la situation financière générée par les contentieux. De mal en pis, la CUC affecte chaque année un montant de 70 millions de DH à l'exécution des jugements rendus à son encontre, mais il ne s'agit que d'acquittement partiel des dettes. Mais «la non-prise des mesures nécessaires pour éviter des actions en justice» est le pire grief qu'on reproche à la CUC.D'autres défaillances sont relevées par les magistrats de Driss Jettou, telles que le défaut de suivi de certains contrats, ce qui se traduit par une gestion catastrophique de certains secteurs comme les abattoirs, le marché de gros des fruits et légumes ou encore les parcs de jeux. Le manque d'expertise juridique induit aussi des imbroglios comme celui très récent sur l'affaire de récupération par la commune de l'ancien marché de gros de Belvédère, et où l'homme d'affaires Faouzi Chaâbi a eu gain de cause dans son jugement en exploitant les failles et les faiblesses juridiques du Conseil de la ville.Les défaillances au niveau de la CUC ne s'arrêtent pas là, il y a aussi celui du service des espaces verts. Le rapport de la Cour des Comptes souligne notamment l'absence de vision et de coordination en matière d'aménagement des jardins et parcs verts. «L'exécution du budget alloué à la gestion des espaces verts s'effectue sans définir les objectifs escomptés à moyen et à court terme en l'absence de plans d'action», selon le rapport de la Cour des Comptes.Concernant le secteur du Transport, la gestion déléguée du transport public par bus est très sévèrement pointée du doigt. Le délégataire aurait failli à ses engagements contractuels, notamment en matière d'investissements. Sur la période 2009-2014, M'dina Bus n'a même pas investi le tiers du montant stipulé par le contrat de gestion déléguée. Ses investissements se sont ainsi limités à 248 millions de DH, au lieu des 772 millions de DH, selon l'annexe 4 dudit contrat. La Cour des Comptes pointe également la vétusté du parc. Durant la même période, M'dina Bus n'a déboursé que 176,6 millions de DH pour l'acquisition de nouveaux véhicules, au lieu des 729,5 millions prévus par le contrat.De surcroît, l'achat de 135 bus parmi les 318 acquis a été financé par emprunt bancaire. Il s'agit d'un mode de financement non stipulé par le contrat liant la CUC au délégataire. L'achat de véhicules d'occasion, mis en circulation en 1988 par la RATP en France, a entraîné, en plus de la dégradation de la qualité des services, l'accroissement des frais de maintenance, sans compter le risque encouru par des milliers d'usagers qui optent pour ce mode de transport. Des incendies se déclarent régulièrement et sans raisons apparentes à bord des bus casablancais, sans oublier les pannes quotidiennes que connaissent les véhicules de M'dina Bus.

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