Hervé Renard et Henryk Kasperczak ne pourront pas redevenir sélectionneurs de la Côte d'Ivoire parce qu'ils ont manqué de «respect», a expliqué mer- credi le président de la Fédération ivoi- rienne de football (FIF) lors de la présenta- tion du nouvel entraîneur des «Elephants», Marc Wilmots. Le retour du Français Her- vé Renard, qui a offert la Coupe d'Afrique des nations à la Cote d'Ivoire en 2015 après 23 ans de disette, est un fantasme évoqué régulièrement par la presse ivoirienne mal- gré les démentis de l'intéressé, actuellement sous contrat avec le Maroc, et de la FIF. A l'issue de la présentation de Wilmots, le pré- sident de la FIF a tenu à prendre la parole pour souligner que Renard était loin d'être dans les plans de la Fédération, tout comme le technicien franco-polonais Kasperczak, à la tête des «Elephants» entre 1993 et 1994. «En 1994, nous avons eu la meilleure équipe à la CAN en Tunisie (3e, éliminée aux pe- nalties) et quand nous sommes rentrés de Tunis, le président (Henri Konan) Bédié a demandé publiquement à Kasperczak de rester en Côte d'Ivoire. Il n'a pas accepté: il est parti. En Côte d'Ivoire, on ne retient pas les gens malgré eux», a-t-il dit en faisant allusion aussi à Hervé Renard, qui avait né- gocié son départ de Côte d'Ivoire en 2015 pour rejoindre le club de Lille. «Sur la dernière liste (de candidats au poste de sélectionneur auquel Wilmots n'a pas postulé), il y avait le nom de Kasperczak. J'ai demandé à ce que ce nom soit biffé parce que Kasperczak n'a pas respecté notre pays, notre président», a affirmé M. Sidy Diallo. «Le président Alassane (Ouattara) a de- mandé à Herve Renard de rester. Publi- quement. Vous avez oublié? Je respecte mon pays, je respecte nos dirigeants», a-t-il conclu en assurant que le choix Wilmots n'était pas un choix par défaut.