Grand moment pour notre football national qui devait retrouver cette difficile compétition africaine, un vrai test pour notre concept, rappelons-le, devenu, en mode professionnel brassant des millions de dirhams. Une Ligue des Champions beaucoup plus pesante que sa consœur de la Coupe de la CAF. C'est vrai qu'on a tremblé au cours des tirs aux pénalty chez les hommes à Ammouta priant Dieu qu'ils ne se ‘'versent'' pas chez l'Ittihad Tanger, le MAS et le FUS, contraint d'un repêchage en coupe de la CAF. MAS et IRT ‘'d'origine'' inscrits en cette coupe de la CAF, ils ont honoré leurs engagements et, partant, ils ont les mérites de la sphère football. Déception, par contre, chez le FUS qui, en perdant il y a 8 jours à Tunis en terrain neutre devant les Libyens de Tripoli en période d'instabilité (0-2), avait tamponné ses propres risques de se retrouver out. 3/1 à Rabat et pourtant, c'est juste de la ‘'consolation‘' qui va meubler les discussions à Hay Nahda, Legza, Diour Jmaâ et tous ces coins de la capitale administrative où l'on parle ce beau FATH des Arrouba, Akesbi, Khalid Lebied, Tamoud, etc. Une terre d'Afrique qui est la nôtre (président Fouzi Lekjaâ est aujourd'hui membre à plein temps chez ses collègues décideurs), on voulait le 4/4 complet, signe de force de notre football en nette progression technique, financière qu'administrative. Cela n'a pas eu lieu et comme disent les experts, cette leçon (du jeune élève Fathi) servira à corriger les défaillances que notre Botola ne peut dévoiler...