Des annonceurs, le FUS est choyé, gâté, privilégié, ça va de l'agriculture à l'électronique en passant par l'immobilier ... Le Fath d'hier, ici, on doit s'arrêter un instant et rappeler l'âge d'or des Akesbi, Arouba, Sghir, feu Blinda et des meilleurs. Une identité, nonobstant les critiques d'ici et là, le Fath a toujours confectionné un football, pas forcément celui du Barça, mais un football qui tenait bon devant les Raja, Wydad, MAS ou le voisin ASFAR. De la force physique, les Rbatis n'étaient pas dans l'obligation d'aller à... Khémisset pour chercher 11 gars. Non, à El Gza, Diour Jamaâ, Youssoufia ou dans tout Rabat, l'école du Fath réussissait de temps à autre à produire quelques bons éléments de cette grande famille fathie qu'on surtaxe de ...bourgeoise ! Des garçons de bonne famille; les Sabata, Chiba, Tamoud ont démenti cet adage célèbre qui fait dire sur Radio Médina que les gens de la capitale administrative ne s'intéressent qu'à leur boulot, paperasse et les sorties du dimanche à la forêt Maâmora, Mc Do ou le Zoo de Rabat... Le Fath qui ne manque pas de moyens financiers, beaucoup de soi-disant expert en football ont sauté sur l'occasion et jusqu'à preuve du contraire. S'ils se sont enrichis, par contre, pour le sens du managériat pour lequel ils sont payés. On voit bien où en est le Fath d'aujourd'hui avec un public qui ne dépasse pas 40 spectateurs et des résultats techniques très au dessous de la moyenne !!! Un Fath qui pleure son passé. Il est temps d'arrêter ce « maquillage » qui ne conduit à rien. Le FUS a besoin de ses hommes, de son Gza, de ses supporters authentiques et surtout de ses joueurs r'batiyinnes d'origine, pas ceux ...salariés, sac à la main !!