Sous le thème : « Les femmes dans un monde du travail en évolution : une planète 50 - 50 d'ici à 2030 », notre pays célèbre, à l'instar de la communauté mondiale, ce mercredi 8 mars, la journée internationale de la femme. Une occasion de s'arrêter sur les progrès accomplis et sur les succès de femmes de par leurs contributions concrètes à faire aboutir les initiatives et projets de développement. Encouragée par un environnement favorable à la promotion de la femme, l'Organisation des Nations Unies a saisi cette opportunité pour inscrire sa stratégie sur le long terme en exhortant les décideurs et l'ensemble des acteurs à mettre les moyens et à « franchir le pas » vers l'égalité entre les sexes pour une planète 50-50 en 2030. Un objectif de portée majeur qu'elle s'assigne au prix de la généralisation de l'enseignement, sa qualité et sa gratuité ; la gratuité des soins de santé ; le bannissement de toutes les formes de discrimination, de violence et de toutes les pratiques préjudiciables à l'égard des femmes et des filles. Pour l'Organisation onusienne et au vu du contexte où nous vivons, personne ne conteste que pareille orientation participe d'un choix stratégique prioritaire pour surmonter la plupart des problèmes de développement. De surcroît, donc, la question d'un meilleur partage du pouvoir entre les femmes et les hommes et la mise en place d'un partenariat hommes-femmes pour le développement et l'égalité des chances, est bien un indicateur clef dans l'appréciation du processus de développement et de ses performances. En d'autres termes, tout un chacun s'accorde à reconnaître, aujourd'hui, qu'un environnement sain dans lequel les femmes peuvent s'épanouir et évoluer, est de nature à permettre à celles-ci de mettre à contribution leur compétition, leur dynamisme et leur savoir-faire... comme atout essentiel dans le combat que livre notre société pour relever les défis que véhicule la mondialisation de l'économie et de la société. Cette perception qui épouse la logique du contexte, notre pays en a bien saisi la dimension et c'est pour cela qu'il s'est engagé résolument et depuis longtemps, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans la concrétisation de tous les chantiers de progrès en faveur de la femme. Pour ne citer que les réalisations accomplies dans le domaine des Droits de l'Homme, la consécration de l'égalité, l'insertion de l'approche genre dans toutes les politiques et les programmes nationaux et la promotion de la situation de la femme,... De témoignages de responsables d'instances internationales, les avancées réalisées au Maroc sont encore loin d'être acquises dans d'autres pays et, de ce fait, ces acquis ont encouragé la femme marocaine à contribuer efficacement au processus démocratique et de développement intégré engagé par le Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté. Des avancées qui créditent notre pays du rôle de leader tout indiqué pour concrétiser le projet du hub de l'excellence féminine. Des avancées et un choix qui rappellent, une fois de plus, le rôle actif que joue notre pays en matière de promotion des droits de la femme et pour en faire un partenaire et un acteur à part entière dans le processus de développement de la société et de l'économie. Exemple éloquent : cette participation n'est pas de pure forme mais elle est étayée par la promotion des droits économiques, sociaux et culturels des femmes, faisant qu'elles se positionnent au rang d'actrices de développement à part entière. A cet égard, force est de souligner que la femme occupe une place de choix dans les projets de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) visant à combattre la pauvreté, la précarité et l'exclusion, domaines où elle a prouvé ses capacité de manager averti, perspicace et en mesure de vaincre toutes les difficultés. Le Maroc, qui a fait sienne cette démarche soutenue visant à accompagner les changements à travers l'implication et la fédération des énergies dont il dispose, la sensibilisation à la culture des droits humains et de l'égalité, a bien saisi les enjeux et les défis qui assaillent notre vécu quotidien et celui de notre société Signes de la profonde conviction de notre pays que le principal enjeu auquel sont confrontées les sociétés aujourd'hui, parallèlement à la création de l'emploi, est de favoriser la contribution de la femme à la croissance économique en raison notamment de la croissance démographique, étant entendu que le développement de tout un chacun des pays de la société monde est tributaire de la participation efficiente et active de leur capital humain (hommes et femmes) déterminée par les talents, les compétences, l'enseignement, la santé, le bien-être social et le développement humain. Mohammed BEROUAL