Un premier semestre qui se termine pour nos Lions de l'Atlas (CAN 2017), on attendra le 2ème semestre avec les décisifs Maroc-Mali programmés pour le 28 août au Maroc et 2 septembre 2017 à Bamako. Aussi, enchaînement, le 2 octobre en recevant le Gabon et dernier voyage à Abidjan pour le 6 novembre 2017. Route de Moscou que l'on espère ouverte. Voici les dernières prestations des hommes à Hervé Renard, ceux qui nous ont tenu en haleine durant un mois de janvier avec ses hauts et ses bas. Mounir Lamhamdi: Excellent face aux Egyptiens (rappelez-vous ce réflexe lors du coup franc, d'ailleurs bien travaillé par les Pharaons), régulier lors de cette CAN 2017. Grand par son gabarit comme par son talent. Désolé pour les Bounou et Yassine Kharoubi de rester sur le banc de touche. Nabil Dirar: La fine moustache qui nous rappelle les grands artistes du grand écran. Sur notre petit écran, Dirar nous a émerveillé (passes précises et même pour les petits ponts). Un ‘'rocher'' sur le rocher, Nabil, et pour le comparer, ça nous ramène à 1976 avec un excellent Chrif Fetoui Mustapha ‘'Mr Couloir droit'' les poumons pleines. Hamza Mendyl : Petit à petit, le petit Mendyl s'adapta à cette brousse africaine. La RDC et ses gaillards, le Togo d'Adebayor , l'Egypte et, auparavant, la Côte d'Ivoire. C'est vrai que sa cote montait au fil des journées et montera pour les prochaines sélections. Des centres liftés réussis et d'autres ratés, il a son avenir devant lui et, sincèrement, on veut qu'il égal un Hadrioui. Romain Saiss : Rodé au football British (Wolverhampton), les balles aériennes c'est son domaine. Aussi cet appui au jeune Mendyl, combativité, talent, pied gauche et des ...pleurs. Tout le Fès Saiss te dit : Bravo. Ben Atia : Des images qui défilent où les téléspectateurs remarquent le ‘'déplacement ‘' d'un short. L'ex Bayern Munich au poste de capitaine d'équipe, on voulait qu'il ramène cette coupe à la place d'un éventuel ...Hadari. De l'assurance, une responsabilité, un petit relâchement et puis entre nous. Le face book l'a déjà jugé. Marouane Da Costa : Jeu de tête irréprochable. Certes, ce n'est pas Naybet, mais vu comment il a ligoté les Zaha, Adebayor et avec un peu de métier s'il pouvait électrocuté l'Egyptien ‘'Kahraba'' (87ème minute). Waw, c'est triste mais c'est comme ça. Karim Al Ahmadi : Médian apprécié chez le Feyenoord Rotterdam. Pelouses jardins dans toute la Hollande et puis ce champ de patates de Port Gentil. Non, non, on ne cherchera pas d'excuses, mais Karim a terminé sa mission et s'il peut offrir le Moscou 2018, ça sera génial. M'barek Boussoufa : Une transversale qui pouvait dessécher le ...Nil. M'barek manquait d'un centimètre prés pour écrire l'Histoire en or (on pouvait ajouter ça au ciseau à Hajji). De la hargne malgré son ‘'Médium ‘' et puis encore le face book et même un journaliste qui demande à l'ex Anderlechtois de ne pas trop se mêler des coups de pieds arrêtés ... Des larmes, joie et chagrin partagés. Fayçal Fajr : Il faut se lever tôt pour avoir sa place chez les Lions de l'Atlas. Fajr a compris ça et on est super heureux pour l'héritier à Bassir et Naybet (Déportivo la Corogne) de tenir le flambeau et d'offrir au peuple marocain le Moscou 2018 et Cameroun 2019. Aziz Bouhadouz : « L'Allemand », costaud à la Rubesh, appelé en dernière minute, c'est vrai qu'il s'est battu devant les XXL Africains sans pouvoir réussir le plein « d'Achabka » comme le souhaitent le large public, fédé, Hervé Renard, annonceurs et on ne sait qui d'autres. Une place à la place de Youssef Al Arabi, il faut saisir sa place à risque de me répéter. Mehdi Carcela : En amical devant la Finlande, rebelote devant la RDC et, puis, baisse de forme malgré un bon pied gauche. Problème d'emplacement peut être. Mehdi le banc de touche ne te va pas bien ! Youssef Ennassiri: Formé au pays tout comme Mendyl, Erraki, Dolmy, Aziz Bouderballa, Faras et tous les autres qui ont écrits l'histoire du football marocain. Bon pied gauche, un but libérateur devant le Togo, un look des temps modernes et encore du chemin à parcourir. Bonne continuation ! Rachid Allioui : La bonne frappe, un 25 mètres vu dans le monde entier. Aie, ça pouvait être réussi de nouveau devant Haddari et ses 44 bougies. Problème de timing et c'est comme ça que l'on a perdu cette « CANne » dans l'attente de se relever mieux en 2019.