Après avoir encensé les performances du gardien Mounir Mohamadi, les balles arrêtées de Fayçal Fajr et la solidité défensive de Romain Saiss, l'analyste sportif du quotidien, Almasryalyoum, a fait l'inventaire des secteurs du jeu des Lions de l'Atlas qui montrent certaines failles potentiellement exploitables par les Egyptiens. À commencer par la ligne défensive des Lions de l'Atlas. Le quotidien égyptien relève l'existence d'une incompréhension entre Manuel Da Costa et Mehdi Benatia, dont le niveau a été jugé faible. Almasryalyoum indique que ce manque de communication entre les deux joueurs a permis à la Côte d'Ivoire et le Togo de trouver une brèche dans la défense marocaine et rajoute que l'attaquant égyptien peut amener de la vitesse pour surprendre cette défense souvent fragile. Si Dirar et Mendyl ont montré leur efficacité avec quelques chevauchées sur les flancs, l'analyse égyptienne y voit une opportunité pour les Pharaons de profiter des remontées de ces deux joueurs du couloir pour apporter le danger dans la surface des Marocains. Almasryalyoum a pointé également du doigt le haut pressing décidé par Hervé Renard en se basant sur El Ahmadi et Boussofa à la récupération et la relance. Or, selon le quotidien égyptien, le talon d'Achille de cette stratégie consiste dans la lenteur dans la réorganisation du milieu marocain en cas de perte du ballon et la moyenne des passes précise des Marocains estimée à 64% contre 76% pour l'Egypte. En clair, il faut s'attendre à ce que les Egyptiens pressent le milieu des Lions de l'Atlas pour pousser les joueurs à l'erreur. Tags: CAN2017 Lions de l'Atals