Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a rendu samedi un vibrant hommage, à son homologue français François Hollande dont la décision il y a quatre ans, a permis selon lui, à son pays de ne pas sombrer entièrement aux mains de groupes terroristes. « Le 11 janvier 2013, le destin du Mali tenait à une décision résolue et rapide de votre part. Et cette décision, vous l'avez prise, Monsieur le président (Hollande) sans hésitation », a déclaré Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), sous une salve d'applaudissements à l'ouverture du 27esommet Afrique-France. Monsieur Keïta faisait allusion au lancement de l'opération militaire française Serval qui selon lui, a « stoppé l'avancée des troupes terroristes (depuis le Nord du pays vers Bamako, ndlr) et neutralisé la menace qui pesait sur l'existence même de l'Etat malien ». « Nous sommes quelques-uns à oser pouvoir dire que de tous les chefs d'Etat français, François Hollande aurait été celui dont le rapport à l'Afrique aura été le plus sincère, le plus loyal », a estimé IBK. D'après lui, « le peuple malien n'oubliera jamais ce qu'il doit au président Hollande ». « La solidarité, la France, la doit à l'égard du sacrifice des tirailleurs lors des deux conflits mondiaux. En venant au secours du Mali puis en formant son armée, la France (s') acquitte une dette à l'égard des soldats morts, venant de toute l'Afrique, pour notre liberté », a ajouté le chef de l'Etat français. Pour le chef de l'Etat français, cette action salvatrice est l'œuvre des forces françaises, maliennes et africaines, avec l'accord de l'Etat malien et de l'Union africaine. Toutefois, il exhorté des Forces africaines prendre entièrement en main la sécurité des africains. Pour ce faire François Hollande a promis que son pays contribuera à la formation de 25 mille Forces spéciales africaines sur les techniques de déminages et du renseignement. Il a également annoncé la création en terre africaine de la future école internationale de cybercriminalité.