« La Junior Entreprise : Une solution efficace pour une intégration efficiente des jeunes dans le développement socio-économique du Maroc », tel est le thème de la conférence de presse organisée fraîchement à Casablanca par l'EHTP (Ecole Hassania des Travaux Publics). La définition qu'on donne souvent à une Junior Entreprise est que celle-ci est une association à vocation économique et pédagogique, à but non lucratif. Implantée au sein d'une école ou université, elle permet aux étudiants de mettre en pratique l'enseignement théorique dont ils bénéficient, en réalisant des études correspondant aux domaines de compétences de leur école, pour des clients très variés. A cette occasion, Abbad Andaloussi, stimulateur du fameux projet « Injaz », et grand militant dans l'implication des jeunes dans le tissu de l'entreprenariat, soulignait, après avoir la problématique du chômage des jeunes et de manque d'esprit d'entreprise..., il a donné l'exemple de la Junior Achievement (créée en 1919 aux USA) dont la vocation est de stimuler et développer les compétences entrepreneuriales des jeunes de l'Ecole publique. « En Europe, la plupart des jeunes adhérent au projet, et créent leur propre entreprise dès 25 ans. Au Maroc, le projet pilote « Injaz Maroc », qui d'ailleurs est fortement félicité par le ministre de l'Education nationale M. Rachid Belmokhtar et la présidente de la CGEM, Mme Miriam Bensaleh, a formé plus de 75000 de jeunes entrepreneurs », soulignait-il M. Andaloussi n'a pas manqué, lors de cette conférence, de fairepart de ses secrets de succès : Agissez. Osez. Innovez. Focus. Soyez à l'écoute du marché. Persévérez. Ne craignez pas l'échec. Soyez passionné. Croyiez en vous .Soyez ambitieux. llyass Ouardan, président de la Hassania Junior Entreprise (HJE), quant à lui, a donné un bref aperçu sur la création du concept de la junior entreprise qui exploite le potentiel des étudiants pour réaliser des projets conjointement avec d'autres entreprises.« La HJE se focalise sur la formation technique des élèves ingénieurs tout en leur inculquant l'esprit de l'entreprenariat. Elle effectue chaque année des formations à caractère pluridisciplinaire », indiquait-il. M. Ouardan s'est finalement penché sur la question de savoir pourquoi la junior entreprise est un vecteur important dans l'intégration socio-économique des jeunes. En effet, selon M. Ouardan, travailler en cette entreprise permettrait de rester en contact avec les entreprises pour élargir son réseau de connaissances professionnelles, de murir son sens de réflexion à différents embarras, et de venir avec des idées innovatrices lors du traitement des problématiques. Au cours de cette rencontre, les participants s'accordaient à dire que le manque de confiance des entreprises et l'absence d'un statut juridique sont les deux grandes difficultés auxquelles font face les jeunes qui s'engagent dans un projet de Junior Entreprise au Maroc. Pour faire face à ces difficultés, M. Ouardan estimait que, même si des conférences pareilles peuvent sensibiliser les entreprises quant au potentiel des jeunes et leur capacité à réaliser de grands projets, des efforts doivent être menés, notamment juridique.