Le moins que l'on puisse constater est que le Maroc ne regorge pas de photographes de métier, disons ceux qui élèvent leur profession au rang d'art, un art parmi les autres, connus et reconnus Nous citerons les relativement pionniers, les Maradjin Bekkay, Aould Syad.. Une génération plus tard, un nom surgit, voire sort du lot, Laebi Retal, un jeune photographe d'art, qui accompagne la scéen et les milieux artistique avec abnégation et fidélité. Si les artistes de tous bords apprécient la marque et la touche reconnaissables de cet autre artiste de pellicule, cela n'a pas d'autre secret saut que cette appréciation est réciproque, l'autre secret n'étant autre que la qualité de travail dont Larbi Retal fait sa première exigence. Si l'art de la photographie au Maroc reléve encore du genre « pauvre », c'est est qu'il démure victime de sa réputation de non « rentabilité », à une période où le facteur argent commence à faire ses petits ravages, parfois néfastes, dabs le milieu, voire l'esprit artistique marocain ! Etrangement, Larbi Retal ne semble pas en tenir cure et n'en fait pas une priorité. Sa devise, peut-être banale ou dépassée, serait tout bonnement l'art pour l'art. Le reste n »est que plaisir et, suprême récompense, travailler pour la postérité, avec pour « Objectif art ». On peut voir actuellement des travaux de l'artiste photographe Larbi Retal au Centre culturel d'El Hajeb.