On l'appelle la mauvaise maladie (Al Mard Al Khaib). Il fut un temps où c'était honteux de parler...cancer. « Moi, j'ai même écrit un livre (en arabe) sur ma maladie intitulé en clair « Moi et le cancer » livre d'ailleurs en période de traduction (français et anglais) afin de lui donner une empreinte mondiale », explique Mohamed Cherrouk qui fait de la communication son métier, journaliste et ami des sportifs. Une maladie terrible qui a fait beaucoup de morts. Heureusement que la science prend le dessus. « Des cheveux qui tombent, chimiothérapie, manque de centres et de couvertures médicales. Tout cela est dans le rétroviseur. La médecine, Dieu merci, a beaucoup progressé », commente professeur Saïd Tachfine, du programme social du centre de traitement Al Kindy et de rappeler le travail professionnel de la Fondation Lalla Salma prévention et lutte contre le cancer avec ses 8 (huit) centres opérationnels répartis à travers les quatre coins du Royaume. Des sportifs qui souffrent et qui ont souffert, les cas Ghazouani (ex TAS, ASFAR et équipe nationale) et Rachid Toufah (WAC) ont rappelé aux présents et, partant, à l'opinion publique que même si on est en bonne « condition physique », attention la terrible maladie rôde. Cancer de sang pour le cas Ghazouani et ablation du rein chez Toufah. Les remerciements vont droit à la Fondation Mohammed VI des champions sportifs et à l'Association sport et amitié. Une thématique : « Des Sportifs ayant battu le cancer », La Marocaine des Journalistes Sportifs avait bien pensé à ouvrir un débat tabou. Sportifs mais aussi des gens comme vous et moi, cas de la famille Maître Azyach qui a fait pleuré l'assistance : « Un père décédé suite à un cancer, notre volonté à battre un quotidien difficile, je veux le partager avec tous les Marocains de Tanger à Lagouira ». Une journée constructive, la date du 17 mai 2016 restera un moment de vérité. « Plaidons pour une couverture médicale complète et obligatoire -accidents, assurance maladie et retraite- », lance Saïd Ben Mansour, président de l'Association Sport et Amitié. Des actions de sensibilisation, le cas Tarik El Mlih qui court pour une cause (père décédé suite d'ailleurs à cette maladie du cancer). Tarik compte les étapes : 30 marathons, 30 jours, 30 villes. Il lui dit : 30 bravos. Mellouk, Basri, Hamid Yahya, Taktaby, Bakhach, Bayoudi, Boujebha, Khadija Janati et Driss Ouahab dans leurs œuvres. Les invités (experts en droit, arbitre Bouchaib Lahrach, Youssef Fertout, Nadir Lemyaghri, Mohamed Souheil, Yassine Salhi, Saïd Ghandi, Jdahim Boubker, Jamal Khalfaoui, Labsir, Docteur Abdelmalek Sentissi, Abdallah Settati, Bidaoui, etc), partenaires et intervenants. Le message est reçu 5/5.