La FNEM (Fédération nationale du e-commerce) vient d'annoncer le lancement de son guide e-commerce, une publication pratique qui vise à accompagner aussi bien les cybermarchands que tout porteur de projet d'une boutique en ligne (vente d'un produit ou d'un service via Internet), dans l'objectif d'accroître leur visibilité et leur rentabilité sur le net. Ce guide, de 115 pages, a pour but aussi d'apporter aux entreprises visées des informations utiles à la mise en place d'une activité en ligne, du démarrage de celle-ci à son développement. « Etape par étape, l'information est exhaustive. Le cheminement est respecté et la démarche simplifiée. Il existe certaines règles spécifiques au commerce électronique que le commerçant qui démarre une telle activité doit connaître. L'objectif de ce guide est d'informer les TPE/PME, les artisans, les petits commerçants et les professions libérales, qui souhaiteraient se développer sur internet, aussi bien sur les moyens d'y accéder que sur les usages qui y sont associés », explique la FNEM dans un communiqué. Pratique, didactique et informatif, le Guide, conçu en langue française, s'adresse ainsi à une large cible. «En phase finale, une version arabophone simplifiée sera disponible dans trois mois. Ce n'est pas tout, plusieurs autres guides suivront, avec un focus sur la logistique et le paiement électronique», souligne El Amine Serhani, Président de la FNEM. En lançant ce Guide, la FNEM affiche pour ambition d'offrir à ceux qui n'ont pas encore fait leur entrée dans cette nouvelle ère, une opportunité en termes de notoriété et d'augmentation de l'activité commerciale. Et ce, dans un contexte où l'économie mondiale a changé de face à mesure que la mondialisation des échanges prenait de l'ampleur notamment grâce aux progrès fulgurants des TIC (Technologies de l'Information et de la Communication). Une mutation des modes d'achat et de paiement sur le web s'est opérée depuis. « De ce fait, les internautes modifient sensiblement leurs comportements en se tournant davantage vers des modes d'achat sur internet leur permettant de gagner de l'argent (systèmes de cash back) et de faire des économies (achats groupés, market place...) », affirme la FNEM. Un chiffre d'affaires estimé à quelques 743 millions de dirhams La désignation e-commerce fait référence au commerce sur le réseau internet sous toutes ses formes : e-commerce (commerce en ligne) ; m-commerce (le commerce sur mobile) ; et le f-commerce (le commerce sur Facebook). Sans grands efforts et sans assistance, le guide e-commerce dont le prix de vente est de 25 dirhams, permet à tout-un-chacun de percer avec confiance le monde du e-commerce et de comprendre que développer son site e-commerce est d'une réelle simplicité. « N'ayant pu voir le jour sans l'implication, de près ou de loin, de l'ensemble des intervenants institutionnels, économiques et associatifs, mais aussi des annonceurs et partenaires de la FNEM, le guide e-commerce renferme également des conseils de bon sens, des bonnes adresses et une méthode éprouvée par les meilleurs acteurs du marché. Une invitation à un monde nouveau », affirme-t-on. « De nombreux petits e-commerçants ont leur place sur le web. Vous en faites peut-être partie mais vous ne le savez pas encore », conclut El Amine Serhani. Avec ce nouveau guide, le commerce électronique, ou le e-commerce, sera développé davantage. Avec un chiffre d'affaires estimé à quelques 743 millions de dirhams, le secteur est en effet en plein développement. Néanmoins, des contraintes restent encore à lever pour permettre au secteur de jouer son vrai rôle de levier pour le développement de l'économie nationale et l'amélioration de la vie du citoyen. Ces obstacles, selon Maroc Télécommerce, se résument en quelques points qui se présentent comme suit : le manque de mécanismes d'appui aux porteurs de projets e-commerce pour la mise en place et la promotion de leurs sites marchands ; le manque de projets d'envergures; l'adaptation des services de paiement à la demande du Marché et aux contraintes des e-marchands ; la limitation de l'offre actuelle au B2C, principalement, et enfin les contraintes bloquant le développement accéléré de l'usage (achat avec ou sans paiement en ligne).