La Campagne électorale pour le scrutin présidentiel couplé aux législatives au Niger a été lancée ce week-end et les candidats commencent à dévoiler leurs programmes politiques. La campagne électorale sera clôturée le 19 février et le corps électoral est convoqué le 21 du même mois pour le 1er tour de l'élection présidentielle, rappelle-t-on. Parmi les candidats à la magistrature suprême du pays, il y a le président sortant Mahamadou Issoufou, élu en 2011, le chef de file de l'opposition Seïni Oumarou, l'ancien président Mahamane Ousmane et l'ex-président de l'Assemblée nationale Hama Amadou, écroué depuis mi-novembre dans l'affaire dite du ‘'Trafic de bébés''. Le gouvernement nigérien avait prévu un budget de 38,809 milliards de FCFA (1 euro = 655,9 FCFA) pour l'organisation des élections présidentielles, législatives et communales. Dans un message de lancement de sa campagne électorale, le président sortant Mahamadou Issoufou, candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), a assuré qu'il sera réélu dès le premier tour pour trois raisons essentielles. « Cette fois, je ne suis pas candidat d'un seul parti mais d'une large coalition, j'ai également un bilan, mais aussi un programme politique. C'est cela qui me permet de dire que nous allons gagner ces élections dès le premier tour », a-t-il dit, relayé par la presse locale. Il a, par ailleurs, émis le vœu de voir la campagne électorale « soit l'occasion de débats programmes contre programmes ». S'agissant des élections législatives, la presse locale fait savoir que la future Assemblée nationale du Niger comptera 171 députés, contre 113 pour l'actuelle qui sera en fin de mandat en mars prochain. Ce changement est intervenu pour prendre en compte les prescriptions légales qui commandent qu'un député soit le représentant de 100.000 habitants sur les quelque 17 millions que compte le Niger, souligne-t-on.