Au Niger, c'était samedi 2 janvier à 18h que le dépôt des dossiers des candidats à la présidentielle de février prochain. Une dizaine de candidats issus des partis politiques toutes tendances confondues, dont l'actuel président Issoufou Mahamadou, ont déposé leur dossier au ministère de l'Intérieur, qui va les transmettre à la Cour constitutionnelle, chargée d'en examiner la validité.Issoufou Mahamadou aurait à affronter une dizaine d'autres candidats à la conquête du fauteuil présidentiel en février prochain. Parmi eux, Hama Amadou, en prison depuis le 14 novembre dernier, date de son arrivée à Niamey. Ce dernier est poursuivi par la justice dans l'affaire dite des « bébés trafiqués » du Nigeria. Le président du Moden Fa Lumana attend le 11 janvier prochain pour savoir la suite que réservera la Cour d'appel de Niamey à la demande de mise en liberté provisoire introduite par ses avocats. Il faut aussi préciser que la moitié de ces candidats s'étaient déjà présentés au moins une fois à un scrutin présidentiel au Niger. L'actuel président Issoufou Mahamadou du PNDS-Tarayya, Seyni Oumarou du MNSD Nassara, Amadou Boubacar Cissé de l'UDR-Tabbat, Hama Amadou du Moden Fa Lumana, Cheiffou Amadou du RSD ou encore Mahamane Ousmane, qui, pour la première fois, se présente sous le parrainage d'un autre parti politique : non celui du CDS-Rahama, mais plutôt celui du MNRD-Hankouri. A présent, il revient au ministère de l'Intérieur d'acheminer l'ensemble des dossiers à la Cour constitutionnelle, juge électoral qui traitera cas par cas la validité de ces candidatures. Le tout au moment où les Nigériens attendent le rapport d'audit du fichier électoral qu'effectuent les experts de l'OIF (Organisation internationale de la Francophonie) à la demande de la Céni. Un rapport attendu en début de semaine prochaine.