Notre collègue Said Ahid, qui alterne les publications personnelles et traduites en arabe et en français, vient de récidiver poétiquement dans la langue de Baudelaire en signant un nouveau recueil « Résidus d'un autoportrait ». Édité par la maison d'édition fassie « Fondation Club du Livre au Maroc », avec le soutien du ministère de la Culture, le recueil de 80 pages se compose de six longs poèmes dont les titres révèlent la teneur : Aurore, mon œil!- Le temps difforme- Apostasie du regard- Résidus et cendres- Quête mortuaire- Sacrilèges ressuscités. Si la couverture et les tableaux intérieurs du recueil sont de l'artiste plasticien Noureddine Fathy, Said Ahid, dont c'est la troisième œuvre poétique en langue française après « Un semblant de (dé)raison » (1994) et « Rien... ou presque » (1997), a choisi de mettre en exergue dans la quatrième de couverture l'extrait suivant de sin poème.