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MM. Chabat et Lechgar plaident pour un dialogue entre les différentes composantes politiques en vue d'alliances «claires»: Nécessité d'une action collective pour garantir les droits fondamentaux
Les secrétaires généraux des partis de l'Istiqlal (PI) et de l'Union socialiste des forces populaires (USFP), Hamid Chabat et Driss Lechgar ont plaidé, jeudi soir à Casablanca, pour un dialogue entre les différentes composantes de la scène politique et gouvernementale en vue d'une nouvelle étape basée sur des alliances "claires". Intervenant lors d'une conférence organisée par l'hebdomadaire "Al Michaal" et "ChoufTV" sur le thème : "Bilan gouvernemental, les réalisations et où allons-nous?", MM. Chabat et Lechgar ont souligné que ce dialogue demeure le meilleur moyen à même de surmonter les obstacles et corriger un ensemble de dysfonctionnements. A cet égard, M. Lachgar appelé à un dialogue ouvert avec le Chef du gouvernement basé sur une charte pour lutter contre la corruption en vue d'élections transparentes en 2016, notant que son parti aspire à des institutions "réelles issues d'élections transparentes". Et de relever que l'USFP œuvre à contribuer au développement des institutions au sein de l'Etat de droit. Evoquant les mesures prises par le Maroc suite à la mobilisation sociale de 2011, M. Lechgar a indiqué que le Discours royal du 9 mars de cette même année a insisté sur la réforme, la gouvernance et la correction des dysfonctionnements, relevant que le coût de ce mouvement au Maroc est "infime" par rapport aux autres pays de la région. Concernant les éventuelles alliances de son parti après les échéances de 2016, le secrétaire général de l'USFP a relevé que celles-ci demeurent ouvertes à tous les démocrates en vue de les ériger sur des bases "saines". Pour sa part, M. Chabat a insisté sur la nécessité de réaliser les différentes attentes et de relever les défis avec "courage" par le biais d'un chantier jouissant du consensus et le dialogue avec les partis et les syndicats. Après avoir qualifié de "moyen" le bilan de l'actuel gouvernement, le secrétaire général du parti de la Balance a relevé la nécessité de s'engager dans une action collective en vue de garantir les droits fondamentaux à savoir la santé, la scolarité et l'emploi. Relevant la différence entre les échéances communales de 2015 les législatives de 2016, il a indiqué que le plus important est d'enregistrer un taux de participation supérieur. Cette rencontre a été marquée par la participation notamment du membre du Bureau politique du Parti de la justice et du développement (PJD), Mustafa El Khalfi, du secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), Nabil Benabdellah, ainsi que d'acteurs politiques, syndicaux et associatifs.