Au lendemain des attaques terroristes menées à Paris, les leaders politiques français ont réagi. Le Premier ministre a tenu un discours dans la lignée de celui de François Hollande. A droite et à l'extrême droite, on affiche une union nationale avec des réserves. Les attaques terroristes qui ont ensanglanté Paris vendredi 13 novembre ont choqué la France. Au moins 129 personnes sont mortes sous les balles d'hommes liés au groupe État islamique, et 352 autres sont blessées. Ce samedi, Manuel Valls a pris la parole. Le Premier ministre a tenu un discours ferme. «Nous sommes en guerre, et parce que nous sommes en guerre, nous prenons des mesures exceptionnelles. Nous agirons et nous frapperons. Nous frapperons cet ennemi pour le détruire, bien sûr en France et en Europe pour poursuivre ceux qui ont commis ces actes, mais aussi en Syrie et en Irak. Et nous répondrons au même niveau que cette attaque avec une très grande détermination et avec la volonté - je veux le dire à mes compatriotes - de détruire. Et nous gagnerons cette guerre», a déclaré le chef du gouvernement. «Les Français ne sont plus en sécurité», martèle Marine Le Pen La plupart des leaders politiques prônent l'union nationale, mais certains réclament tout de mêmes des changements à François Hollande. «Nous soutiendrons toutes les décisions qui iront dans le sens d'un renforcement drastique des mesures de sécurité», a déclaré à France 3 Nicolas Sarkozy, patron des Républicains. Marine Le Pen, présidente du Front national, fissure aussi cette union : «La France et les Français ne sont plus en sécurité. Le président de la République a annoncé l'état d'urgence et le contrôle temporaire aux frontières : c'est bien. Mais quoi qu'en dise l'Union européenne, il est indispensable que la France retrouve la maîtrise de ses frontières nationales définitivement». Enfin, Jean-Luc Mélenchon, cofondateur du Parti de gauche, a délivré un message de paix aux Français : «Par dessus tout, ne laissons pas la haine s'incruster dans nos coeurs comme ils (les terroristes, NDLR) le souhaitent. Par dessus tout, ne nous divisons pas et en particulier, n'acceptons pas que nous soyons triés selon nos religions car aucune n'est coupable dans cette circonstance». Tous les candidats aux régionales ont suspendu leur campagne, mais les élections auront bien lieu les 6 et 13 décembre.