La campagne pour l'élection présidentielle en Guinée bat son plein ces derniers jours. D'ici dimanche 11/10/2015, date du scrutin officiel, les Guinéens attendent de pied ferme ce rendez-vous historique qui va leur permettre de se mettre au diapason avec une nouvelle orientation qu'ils espèrent être bénéfique pour eux. Si les Guinéens locaux sont intéressés de plus près, n'en demeure pas moins que ceux du Maroc suivent avec grand intérêt tous les évènements qui se déroulent là-bas et s'estiment davantage concernés comme les leurs de Conakry. D'où une forte mobilisation de la diaspora guinéenne installée sur le territoire marocain. Pour cela, ils se sont armés d'une grande volonté pour pouvoir participer avec courage à cette opération de grande envergure pour le devenir de leur pays où l'actuel président Alpha Condé, candidat à sa propre succession, se représente pour un deuxième mandat. Au même moment Aboubacar Sylla, porte-parole des partis de l'opposition guinéenne, réclame le report de cette consultation pour une semaine, dans la perspective de mieux saisir la situation. A ce sujet, le président Alpha Condé a donné son point de vue lorsqu'il a souligné dans le magazine français Jeune Afrique N° 2856 : « Désormais la Guinée existe de nouveau sur la scène Régionale et Internationale, après 50 ans d'absence, nous devons avancer ». Mais ce qui a le plus attiré l'attention c'est sa déclaration ouverte à ceux qui l'accusent de vouloir s'accaparer le fauteuil à jamais. Pour lui, la Guinée est une République...». Concernant les fraudes qu'on lui reproche pour ce scrutin, sa réaction est on ne peut plus ferme « j'ai suffisamment été opposant pour ne pas les tolérer aujourd'hui (...). Je n'accepte pas le désordre, la pagaille (...) ». Maintenant nos amis et voisins guinéens du Maroc sont prêts à donner leur voix à celui qu'ils jugent apte à leur apporter la sérénité nécessaire à leur avenir, que ce soit en Guinée ou ici parmi nous au Maroc leur deuxième patrie, là où ils se sentent vraiment comme chez eux...