Ce n'est plus un secret pour les medias, ni pour les amateurs de grosse balle orange, ni pour personne, la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball se trouve, depuis plusieurs mois, dans la confusion la plus totale. Il y a quelques mois, sept membres du Comité Directeur ne prennent plus part aux réunions. Il y a une semaine, et sur la demande de plus 70 clubs, devait s'organiser l'Assemblée Générale Extraordinaire, pour discuter non seulement les textes qui régissent la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, mais aussi pour trouver une issue à la crise. Un rendez-vous qui n'a pu avoir lieu, après la médiation du ministère de tutelle, dit-on dans les coulisses de la balle au panier. Mais programmée tout de même pour le 25 octobre 2015. Comment en est-on arrivé là ? Est-ce par la faiblesse de l'institution fédérale ? Est-ce par la non-application des textes ? Est-ce par la dégradation des mœurs ? Une situation financière où tout le monde est responsable de tout et de rien, les chiffres n'ont jamais été aussi inquiétants, et malin celui qui peut avancer un chiffre net comptable, solde entre les entrées et les dépenses. Autre clignotant au rouge, l'absence de documents pour dresser le rapport financier : Le basket-ball national est en crise. La phase est critique Dans les statuts de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, il est écrit article 17 que le président du Comité Directeur doit tenir obligatoirement l'Assemblée générale quinze jours au moins avant le début du championnat. Aussi, il est écrit, article 12 -2, que le Président du Comité Directeur convoque l'Assemblée Générale Ordinaire. Elle se réunit en session ordinaire au moins une fois par an à la date fixée par le Comité Directeur entre le 1er septembre et le 30 novembre. La saison a pris fin depuis le mois de mai, le Président a laissé passer les délais, et sans pour autant organiser l'assemblée générale ordinaire relative à la saison 2013-2014, il compte passer l'éponge sur celle de la saison 2014-2015, il y a de quoi se poser plus d'une question sur la gestion statutaire de la FRMBB. Donc, et pour plus de lumière sur la situation que connaît la gestion de la FRMBB, et sur ce qui se converse autour du Président de la Fédé, et qui du Comité Directeur est à l'origine de la crise, du ministère de tutelle, qui a voilé les textes pour voir la discipline plonger dans la discorde. Jeudi, les représentants des clubs de Tan-Tan, d'Oujda, de Berkane, de Fès, de Larache, d'El Hajeb, d'Essaouira, de Safi, de Meknès, de Casablanca, de Mohamedia,de Marrakech, de Tanger, d'Agadir, de Kenitra, de Kemisset, de Guercif, de Beni Z'nassen, de Taza, du Ksar Sghir, de Sidi Kacem, de Temara, ils sont venus pour aider le mouvement pour que le basket sort la tête de l'eau, aussi parmi l'assistance, les ex Internationaux, à leur tête le trio magique du basket-ball national dans les années 70 & 80, que compose les Hachad, El Guerch et El Oufir, puis les Yatribi, Sefouane Driss, Benkhadouj, Ouhbal, Harrass, le parrain du basket-ball national, Hadj Mohamed Bouhlal ,Thami Snouni, Ouhbal, et bien de noms du basket-ball national, dirigeants et anciens joueurs. Ils sont venus pour apporter de l'eau au moulin du basket-ball, de l'eau pour le faire tourner. Oui ! La machine du basket-ball national est plus que jamais enrayée. C'est la grosse question que les représentants de la presse nationale ont posée, et plus d'une fois le jeudi aux membres décidant du Comité Directeur, que cache le comportement de M. Mostafa Aourach , qui le couve ? Difficile de répondre sur ce point , mais ce qui a engendré la situation, c'est le refus du Président du Comité Directeur pour se soumettre aux statuts, faire tout seul le jeu de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, qui est déjà dans l'illégalité juridique. Une réponse qui revient à chaque fois de la part des décidents du comité directeur. Une chose est certaine. Si chacun campe sur sa position, le basket-ball risque d'être paralysé pour bien longtemps. Il faut éviter cela à la grosse balle orange. Ça sent vraiment mauvais. Mais jusqu'à quand M. Mostafa Aourach va continuer de porter sur sa conscience la crise que connaît le basket-ball national ? Devant un auditoire réuni pendant trois heures dans la grande salle du complexe touristique de la rive gauche du Bouregreg, les Beloubad, Jdaini, Chemlal, Boulaich, Daif, à chacun de son côté donna ainsi un nombre impressionnant de réponses sur des sujets très divers, parfois ardus, mais toujours importants, mais d'autres questions n'ont pu avoir de réponses, elles relèvent du Président de la Fédé et les membres restants de son bureau. La plus grosse réponse, le boss du Comité Directeur, doit se mettre à l'évidence du basket-ball national. Un basket qui n'a plus la pointure des gros bras du continent africain. Un basket-ball qui doit et au plus vite se mettre au pas. Aujourd'hui, le Président de la Fédération Royale Marocaine de Basket doit comprendre que le projet qu'il a présenté lors de son élection, au mois de janvier 2014, est entrain de passer comme une lettre à la poste. Les observateurs savent aujourd'hui qu'il y a trop de dérives dans la gestion du basket-ball national, une crise que M. Mostafa Aourach a reconnue lui-même dans son courrier du 05 octobre 2015. Alors à quoi bon de laisser le basket-ball national de continuer à régler la note d'un consensuel, ou encore l'entêtement d'un Président qui tourne le dos aux textes. Quand il y a dérives, c'est prévu dans les statuts. Mais lasser le conflit prendra davantage le pas sur le basket national, c'est aller droit vers une saison blanche. Oui « On n'a pas été bons, on n'a échoués dans notre projet pour relancer le basket-ball, il faut qu'on parte». Une phrase qui résume la situation du basket-ball national. Une phrase qui résume la doctrine de l'actuel Comité Directeur, un mea culpa de la part des membres décident. Le Président du Comité Directeur, M. Mostafa Aourach, certes, il reconnaît que le basket-ball national est en crise, mais la question qui se pose : Va-t-il, à son tour, faire son mea culpa ? Ou va-t-il continuer de s'accrocher à ses veilles illusions ? Mais sa fonction lui commande de le faire quand il y a urgence. Et l'urgence, est non seulement les clubs de la 1DNM qui déclenchent une sorte de grève, à qui va s'jouter ceux des autres divisions, tant que la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball ne s'est pas mit au diapason des textes qui la régissent, mais les sept membres ont décidé de geler leurs activités au sein du Comité Directeur à savoir, Nija El Medraj, Saïd El Yamani, Hassan Chemlal, Nouredine Beloubad, Motafa Jadani, Oussama Lamdouar et Aziz Daif. Difficile pour le Président de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, pour rester en retrait, étant donné la crise que traverse le basket national ! S'il le fait, c'est qu'il n'a aucun remords pour ce que va engendrer la situation actuelle. Oui, la phase est vraiment critique, comme l'avait souligné tour à tour Nourredine Beloubad, Aziz Daif, Mostafa Jdaini, Abdelouahed Boulaich, ou encore les Haj Bouhlal, BenTaleb, Bounana, le représentant du club de Loutiya fanion du basket-ball dans nos provinces du Sahara. Mais le plus inquiétant le silence que garde le ministère de tutelle et le Comité National Olympique Marocain. Pour sortir de la crise, cela tient à la philosophie des uns et des autres. Mais on ne doit pas oublier le rôle que doit jouer le ministère de tutelle, et son ministre fraîchement nommé, qui doit agir en pleine connaissance du dossier basket national, rappelé aux uns et autres qu'il détient le pouvoir du sport national. Il est bon de le rappeler, ce n'est pas une attaque, aujourd'hui, et plus que jamais, il est obligé d'intervenir pour bien corriger une situation due à la non-application des textes qui régissent la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball. Alors, et du moment qu'on connait la maladie, les contaminés et les médicaments, reste le prescripteur, celui qui se décidera à distribuer les remèdes, qui n'est autre que le ministre de la Jeunesse et des Sports.