Cet article m'a été inspiré par les nouveaux pics de pollution de la capitale française. Les Parisiens sont responsables de cette pollution puisqu'elle est induite par leurs moyens de chauffage, de transport et de déplacements, des usines et de l'industrie, de l'agriculture, etc... mais comme dans le monde entier le même modèle de développement a été copié par tous, dans tous les pays et dans toutes les villes du monde, l'air que respirent les populations est impur et toxique. En 2012, les statistiques de L'OMS attribuaient à la pollution de l'air plus de 7 millions de décès. Compte tenu du fait que rien ne change et qu'au contraire les choses s'aggravent, le nombre des décès et des maladies croîtront encore. Conscientes des dangers liés à l'air toxique des villes, les autorités françaises disposent d'un organisme chargé de la surveillance de la qualité de l'air, connu sous le nom d'Airparif. Quand les relevés de la pollution atmosphérique sont dangereux pour la santé, des mesures sont décidées pour que la pollution baisse. Limitation de la vitesse des véhicules, circulation alternée, stationnement résidentiel gratuit, et les mesures individuelles pour que les sujets fragiles asthmatiques, cardiaques et autres se protègent. Je me suis alors posé la question de la pollution de l'air chez nous à Rabat et à Casablanca, ces deux capitales sont très polluées et encore plus polluées depuis qu'elles ont mis en service un moyen de transport collectif non polluant, le tramway, c'est un paradoxe qui doit être souligné. Le Maroc étant un, les autres grandes villes de notre pays, Marrakech, Fès, Meknès, Agadir, Essaouira... disposeront dans le futur du même moyen collectif de transport électrique, le pays sera pollué du nord au sud et d'Est en Ouest, de façon globale et homogène. Nous avons des relations historiques et étroites avec la France, avec parfois des pauses, pourquoi n'avons-nous pas copié le même organisme de surveillance de la qualité de l'air que respirent les rbatis et les casablancais. Cette surveillance est indispensable pour avertir, sensibiliser, et prendre des mesures de lutte. Un citoyen qui interpelle peut donner des solutions, et j'en donne une très facile et qui aura un impact sur la qualité de l'air, c'est ce que j'appelle la lutte contre les grosses particules. Cette lutte est à notre portée; la lutte contre les particules fines est plus difficile, elles sont invisibles. Pour moi, les grosses particules ce sont les multiples voitures garées en deuxième position sur les deux rives de nos avenues, de nos boulevards, nos rues et nos ruelles, les bouchons et les paralysies de la circulation qu'elles engendrent sont une source de majoration de la pollution sur laquelle nos policiers et nos agents de la circulation doivent devenir intraitables. Ceci dans l'attente de Airpuraba et Airpurcasa pour surveiller la qualité de l'air de nos villes en créant des emplois citoyens utiles.