Une vidéo, mise en ligne par Da'ech, montre que 17 Peshmergas kurdes ont été brûlés vifs dans des cages, à Kirkuk, comme ce fût le cas pour le pilote jordanien, Moaz al-Kasasbeh. Les images montrent d'abord des combattants Peshmergas, vêtus de l'uniforme orange de Da'ech, enfermés dans des cages, dans une procession publique. Chaque prisonnier est accompagné d'un homme en noir brandissant le drapeau jihadiste, certains sont armés d'AK-47. La vidéo affiche des spectateurs qui narguent les prisonniers tout en suivant la procession et huent les otages kurdes terrifiés par la scène dont ils sont les victimes. "Ce spectacle épouvantable de l'immolation des Peshmergas kurdes s'effectue en représailles à l'acte des Peshmergas qui avaient exposé les corps des miliciens de Daesh, dans les rues de Kirkuk", soulignent les terroristes de Da'ech. Sur le même volet, Daesh a publié des instructions, à l'adresse des chefs de ce groupe, censées remonter le moral de ses forces. Se servir des kamikazes a été accueilli, en tant que facteur permettant de renforcer le moral des miliciens. Selon des récents rapports, le leadership de Daesh, en Irak et en Syrie, a perdu de son aura, durant ces derniers mois, conduisant à l'isolement du chef de ce groupe terroriste, Aboubakr al'Baghdadi. Da'ech en manque de kamikazes Des sources proches des groupes terroristes révèlent que ces derniers temps, le groupe terroriste Da'ech se trouve devant une nouvelle crise interne, à Raqqa, en Syrie, car il y manque de candidats aux attentats suicides. A Raqqa, fief des terroristes de Da'ech, dans le nord de la Syrie, les chefs de l'organisation terroriste étaient déjà aux prises avec la crise de défection des dizaines de leurs membres. Maintenant, ils ont un nouveau problème : les sources proches de Daech révèlent que les chefs de l'organisation ont du mal à convaincre leurs membres de se présenter candidats aux opérations suicides. La crise est plus grave, car parmi les membres qui refusent de se présenter comme candidats aux opérations suicides, il y a les ressortissants étrangers, ce qui est considéré comme un coup dur pour Da'ech. D'après des sources locales, à Raqqa, Da'ech se trouve actuellement face à une crise, en raison des désertions successives de ses membres, depuis plusieurs semaines, surtout parmi les candidats potentiels aux opérations suicides. Da'ech a installé des postes de contrôle sur les routes autour de Raqqa pour identifier, arrêter et exécuter les déserteurs. Selon des sources locales, les chefs de Da'ech recrutent les candidats aux opérations suicides plutôt parmi les membres de nationalités étrangères, étant plus crédules et plus candides que les autres. D'après ces sources, les cas de désertion et de refus de se présenter candidat aux opérations suicides se multiplient après la défaite de Da'ech à Kobani, dans le nord de la Syrie. Depuis cette défaite militaire, certaines sources indiquent que les membres de Da'ech n'obéissent plus comme avant aux ordres de leurs commandants, et craignent d'être tués par les combattants kurdes. Les peshmergas kurdes, appuyés par les raids aériens de la coalition anti-Da'ech, ont repris le contrôle de 163 villages autour de la ville syrienne de Kobané, depuis leur victoire, fin janvier, ayant permit la libération de cette ville située à la frontière avec la Turquie. L'information émane de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Leur avancée a toutefois été ralentie par de nouveaux heurts à l'ouest et au sud-ouest de Kobané où le groupe Da'ech a concentré des combattants.