«Ils» et «elles» ne sont pas sur les courts du COC pour faire de l'exhibition où se bronzer sous le soleil «printanier» du Maroc, mais pour se défoncer à fond dans le but de glaner le maximum de points ITF qu'offre ce «Med-Avenir» de grade 1 et qui varient entre 20 et 150 points, selon l'état d'avancement dans la compétition. Aujourd'hui, on est au stade des huitièmes de finales (garçons et filles) avec à la clé «60 points» qui sont aux enchères avec une place en quart. Aujourd'hui où l'on va joindre l'utile à l'agréable avec de la compétition sur les courts, tout en offrant aux jeunes du COC leur moment inoubliable. C'est leur «Kid's Day» où ils auront la chance d'échanger des balles avec des stars de demain, avant de passer aux séances des dédicaces et autres photos souvenirs. «Mi-figue, mi-raisin» ! Toujours dans l'après-midi pour assister à une conférence sur le thème : «Etre un bon parent et la synergie Club/FRMT», animée par M. Amine Benmakhlouf, du centre ITF, et par des représentants de la D.T.N. Mais auparavant on avait joué les deux premiers tours où, à l'écriture de ces lignes, on a eu droit à un bilan «mi-figue, mi-raisin» de la part des nationaux côté filles, elles étaient neuf à prendre le départ avant que les Lilya Hadab, Ghita Benhadi, Aâbir Moncef, F/Z Khamissi, Radia Lalami et Zaïneb Bendahhou ne calent d'entrée. Mais en consolation, on a eu trois représentantes pour les seizièmes avec dans la poche 20 points ITF. Il s'agit de Selma Ziouti, qui a surclassé l'Ivoirienne Adomon (6/2 – 6/4), de Zaïneb El Houari, qui avait besoin de trois sets (6/4 – 2/6 – 6/3) pour venir à bout de l'Espagnole Gutierrez Carrasco, et de Yasmine Khiri qui a mis fin à la progression de la «Lucky-Loser», la Française Nency Chipan par 7/6 – 6/2. Ce trio qui est tombé, après, sur les têtes de série qui avaient bénéficié d'un «bye», au même titre que la N°1 du Maroc, Rita Atik, qui devait jouer la Tchèque Bayerlova. Chez les garçons, ils n'étaient que six sous les couleurs nationales pour se retrouver, après, à trois pour le compte des seizièmes. Ainsi, Amine Ahouda, de retour de Tunis, n'a fait qu'une bouchée de «l'invité» de la D.T.N, l'Américain Ammar Al Hogbani, moyennant deux petits sets (6/0 – 6/1), Amine Mihrab, qui est allé jusqu'à la manche El Sallaly, et puis Si Mohamed Hirs qui n'avait besoin que de 6/3 et 6/1 pour vaincre l'Ivoirien Ouattara. De la pure figuration ! Les perdants du premier tour ont eu pour noms Mohamed Belcora, Marouane Wasfy et Youssef Lahlou du club organisateur, qui se sont contentés de faire de la pure figuration, en deux sets, au profit de leurs bourreaux mieux armés techniquement que physiquement. Ces deux aspects qui manquent à nos jeunes qui sont livrés à eux-mêmes sans le moindre coaching de la part de nos techniciens. Alors croisons les doigts pour le reste du contingent des nationaux qui avait, hier, fort à faire devant des adversaires qui forment l'ossature des deux tableaux.