Les instances européennes redoutent qu'en cas de victoire, la coalition de gauche Syriza ne veuille sortir définitivement de la « tutelle » financière de Bruxelles.La préoccupation est montée d'un cran à Bruxelles, lundi 29 décembre, suite à l'annonce – assez prévisible – de l'échec de l'élection du candidat conservateur à la présidence de la Grèce, l'ex-commissaire européen Stavros Dimas, que Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, avait soutenu à demi-mot, début décembre.Des élections législatives sont convoquées pour le 25 janvier et, selon les sondages, la coalition de gauche radicale Syriza est en tête des intentions de vote. Or, à plusieurs reprises, le leader du parti, Alexis Tsipras, a appelé à renégocier les conditions du plan d'aide des Européens et du Fonds monétaire international (FMI) à la Grèce