D'autres sont dans le mode de motivation qui est l'approche, ils veulent atteindre un objectif, accomplir une mission, relever un défi, obtenir un avantage, une reconnaissance, ils cherchent l'épanouissement, des résultats tangibles. Connaître le mode privilégié de motivation, nous permet de comprendre pourquoi (quand nous savons ce qu'il faut faire) nous éprouvons des difficultés à passer à l'action, si la situation n'est pas suffisamment souffrante, ou le malaise n'est pas très élevé pour ceux qui sont dans le mode de l'évitement, ou s'il n'y a pas suffisamment à gagner pour ceux qui sont dans l'approche. Le mode de motivation nous permet d'être motivé efficacement, tandis qu'en ce qui concerne ceux qui sont dans le mode de l'évitement, il faudrait leur montrer ce qu'il y à perdre, à regretter, que des conditions désagréables peuvent surgir et empirer. Il faudrait leur parler aussi de ce qu'il y a à gagner, de ce qui peut être réalisé, obtenu, comme pour ceux qui sont dans l'approche. 5) Cadrer l'information : (Spécifique/Global) Certaine personnes aiment les détails, ils ont tendance à être précis dans l'analyse, à décomposer les taches, à être concret. Ils aiment tout savoir sur l'information qu'on leur donne, et même davantage. Ceux-là sont dans le mode spécifique. Dans le mode global, on trouve des personnes pour qui une seule phrase résume tout et ça leur suffit, une indication générale. Ils préfèrent les généralités et sont à l'aise dans des taches plus abstraites avec une tendance à synthétiser. 6) Engagement dans l'action : (Proactif/Réactif) Nous nous différencions aussi par notre mode d'engagement dans l'action. Ainsi certains initient-ils l'action (comme nous l'avons susmentionné), ils se sentent engagés dans ce qu'ils font, et se sentent responsables. Ils sont dans le mode « proactif ». D'autres aiment suivre le mouvement, ils réagissent quand il y a seulement demande, se sentent moins responsables, évoquent souvent des excuses. Pour rappel, le mode réactif est le plus souvent relié au mode de motivation par évitement, alors que le mode proactif est le plus souvent lié au mode de l'approche. Il ya enfin le mode « passif », qui n'initie rien, ne réagit à rien mais préfère attendre. 7) Se relier à son expérience : (Associé/Dissocié) Certains sont acteurs de leur expérience de vie. Ils éprouvent tous les sentiments de leurs expériences passées ou présentes et quand ils pensent à un souvenir passé, ils le revivent comme si cela s'était passé hier. Impulsifs, ils théâtralisent, se racontent des histoires, y mettant de l'émotion. Ce sont de bons conteurs. Ils sont dans le mode « associé ». D'autres sont plus distants, plus froids, plus objectifs. Ils se voient agir de l'extérieur. Ils sont donc dans le mode « dissocié ». Etre associé permet de vivre intensément ses joies, mais aussi ses peines, même s'il y a des situations où il est préférable (et plus sain) de se dissocier de toute douleur. De même, il y a des moments où il faudrait s'associer à ses émotions au risque de ne plus souscrire aux joies communes de la vie. Il existe aussi d'autres différences individuelles, celles de gens qui préfèrent travailler seuls ; on les nommera « les indépendants », d'autres aiment par contre le travail d'équipe, tout en gardant l'entière responsabilité de leur tache, Ceux-là sont « coopératifs ». Certains aiment entreprendre des choses qu'ils trouvent des difficultés à achever d'autres veulent l'accomplissement. Certains fonctionnent selon une « procédure » ; d'autres par « option ». La question ici porte sur la valeur relative d'un méta-programme par rapport à un autre ; et avec des moyens supplémentaires on peut arriver à comprendre notre fonctionnement et celui des autres. Certes, chaque méta-programme a son utilité selon le contexte dans lequel il évolue. Et plutôt que de porter un jugement en espérant que l'autre change sa connaissance en tant que telle, les méta-programmes permettent de le situer et de modifier notre approche par rapport à lui. Les méta-programmes sont des conditionnements. Les expériences de travail, la vie de couple et celle de tous les jours, entraînent des modifications comportementales conséquentes, qui nous aident à développer ce qui est probablement l'idéal, puisque nous agissons généralement de façon flexible pour nous adapter à ce qu'exige telle ou telle la situation. (Si par exemple je suis dans le mode externe, je dois développer mon évaluation du mode interne, apprendre à me fier à moi-même quand j'ai une décision à prendre. Par contre, si je suis réactif, je dois développer mon mode proactif pour pouvoir prendre les initiatives qui vont me permettre de satisfaire mes besoins et de réaliser mes rêves.) En guise de conclusion, on peut affirmer que tous les schémas présentés ou presque tous déterminent dans un contexte donné notre façon de penser. Ce qui est souhaitable, c'est de déclencher un processus de changement, de minimiser les aspects routiniers et répétitifs dans la manière de traiter les sujets et les modes artistiques, cela évitera la morosité et l'ennui du déjà vu. Il s'agit de faire bouger les choses, qui peuvent paraître à première vue aller à l'opposé d'un confort à court terme, car la continuité dans les mêmes pistes finit toujours par enfermer la personne dans une cage dorée. L'auteur et conférencier américain Jack Canfield, grand motivateur, disait bien : « Ce que vous cherchez se trouve forcément en dehors de votre zone de confort, sinon, vous l'auriez déjà ! ». Cette cage dorée serait plus que rassurante, cela risquerait d'empêcher d'avancer, d'évoluer et d'atteindre de nouveaux objectifs ! La question : pourquoi donc certains artistes peintres ont-t-ils si peur de changer leur style, abstraction faite de tout calcul, commercial ou autre ? En matière de création, ne s'est-il pas toujours agi de recherche, d'aventure, afin de trouver du nouveau, partant d'enrichir constamment notre carte mentale « artistique ». En expérimentant de nouveaux modes d'expression, on apprend à mieux se connaître et, finalité primordiale, à faire confiance en soi.