Basée sur les données de l'approche Programmation Neurolinguistique « PNL » tels que définis par ses fondateurs, cette étude se veut inédite, appliquée qu'elle est au domaine des arts plastiques ; elle est sans doute utile pour aider à se poser certaines bonnes questions en la matière et essayer de trouver les bonnes réponses à donner, pour une meilleure compréhension dudit domaine. Sans nommer personne, nous avons tenu d'abord à présenter ce qu'est cette approche méta-programmatique à travers ses différents profils, espérant qu'on saura s'y reconnaître le cas échéant. Au départ nous serons amenés, à travers les métas-programmes, à aborder un certains nombre de questionnements à propos d'actions à entreprendre et qui sont à prévoir : Pourquoi les gens et particulièrement les artistes peintres marocains réagissent-ils différemment face à des messages ou des stimuli identiques ? Pourquoi certains voient que le verre est à moitié plein, d'autres qu'il est à moitié vide ? Durant leur travail ou lors de quelconques activités artistiques, sont-ils proactifs ou réactifs ? Initient-ils leurs actions ? les déclenchent-ils eux-mêmes et se sentent-ils responsables sans se chercher des excuses ? ou embarquent-ils seulement quand l'action est déjà engagée ? Dans leur façon d'apprendre et de comprendre, sont-ils dans la similitude avec un sens élevé pour le conservatisme ? ou cherchent-ils à se différencier par rapport aux croyances, à la culture et à l'identité ? Quelles sont leurs motivations pour atteindre leurs objectifs et relever des défis ? Sont-ils dans l'approche d'un objectif, d'un idéal, ou cherchent-ils seulement à éviter un malaise, une souffrance ou un certain inconfort ? Dans leur œuvres, vont-ils droit au but en laissant de coté les détails (c'est à dire des personnes globales) ou mettent-ils plutôt l'accent sur ces derniers avant d'agir ? S'associent-ils à la réalité qu'ils expriment ? La vivent- ils intensément ? Eprouvent-ils pendant leur travail les sentiments de leur expérience du passé ou celle du présent? Ou bien alors, se sentent-ils dissociés par rapport à la réalité ? plus objectifs ? plus distants et plus froids ? Autant de questions sur la démarche à suivre par les gens en général et par les artistes-peintres en particulier. La réponse qu'apporte le grand philosophe George Bernard Shaw précise que le problème est dans la clé, que la pensée profonde, l'information la plus pertinente perdent leur sens si elles ne sont pas comprises à la fois intellectuellement et affectivement par ceux à qui elles sont adressées. Si vous trouvez la bonne clé qui donne accès à la façon dont chacun traite l'information, forme ses représentations internes, dirige son comportement, vous accédez à sa compréhension. C'est que la partie consciente de notre cerveau déforme, élimine, généralise les données de l'information, parce que l'attention ne peut être fixée que sur un certain nombre de données. Or l'importance des méta-programmes est de fournir la structure qui détermine sur quoi nous portons notre attention, le sens que nous donnons à nos expériences et celui vers lequel nous dirigeons nos actions. Ils proposent des méta-stratégies par lesquels une personne décide l'action à prendre celle qui lui convient. Ces méta-programmes Exposés dans le livre de Carl Gustav Jang sorti en 1921 et intitulé «Types de psychologique», ils ont été repris plus tard par Richard Bandler, le co-fondateur de la PNL, qui leur a donné une nouvelle vie. Il s'agit de filtres que nous utilisons pour choisir quoi faire avec attention et qui permettent d'éliminer les parties de la réalité objective, en donnant naissance à la création de la carte subjective personnelle de l'individu. Ils renseignent sur sa manière d'agir et sur le pourquoi de la chose. Les méta-programmes sont des conditionnements qui déterminent le mode de fonctionnement des gens, en partant du fait que les activités artistiques ont une connotation liée à la personne même de l'artiste, elles nous renseignent sur le mode de pensé de ce dernier Aperçu théorique sur les méta-programmes La Programmation Neurolinguistique cherchait à comprendre comment des individus placés dans une même situation se comportent-ils différemment en réponse à un même stimulus. Sachant l'influence des croyances positives et négatives qui filtrent la perception des événements et déterminent nos réactions, un autre aspect est donné par les méta-programmes, une sorte de «logiciel du cerveau», qui traite les informations, les classe et détermine ce qui va retenir notre attention et ce qui va en être éliminé. Ce sont des modèles standardisés de comportement humains, qui peuvent changer avec le temps et être modifiés en fonction du contexte, de l'humeur du moment. Ils permettent d'analyser et d'identifier les styles de pensée et d'apprentissage comme des portes d'accès aux cartes mentales des individus. Leur connaissance aide à prédire certaines actions quand on est en rapport avec les autres. Ils renseignent sur la manière d'organiser les expériences et sur ce qu'on souhaite faire. L'objectif principal de cette analyse n'est certes pas de dire si un programme est meilleur qu'un autre. En réalité, un programme peut être efficace dans une situation donnée et nuisible dans une autre. L'idéal étant de trouver un équilibre qui permet d'atteindre nos objectifs sans s'enfermer dans des pôles qui risquent d'entraver l'action et d'embrouiller la vision de l'avenir. L'étude des métas-programmes offre un modèle d'équilibre qui nous permet de développer des capacités pour faire le choix du schéma qui nous aidera au lieu de nous emprisonner dans des pôles qui entravent la créativité. Voici quelques schémas qui déterminent les caractéristiques personnelles de la pensée : La motivation : Approche/Evitement : Nous partageons tous une tendance profonde, à savoir la recherche du plaisir et l'évitement de la souffrance. Nous avons tous un mode dominant. Ceux qui sont dans le mode de l'évitement, sont davantage motivés pour éviter un malaise, un conflit, une souffrance, un inconfort. La suite vendredi prochain