La Suède vient de brandir le carton rouge contre le séparatisme, infligeant un nouveau revers cinglant à ceux qui n'ont de cesse de rêver de voir le Royaume scandinave prendre une position autre que celle dictée par une profonde connaissance des impératifs du droit international et des vérités têtues que dictent l'histoire, la géographie et les aspirations réelles de l'extrême majorité des populations sahraouies. Devant le parlement, un lieu on ne peut plus sacré dans une démocratie, la ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallstrom, a réaffirmé l'appui de son pays au processus de négociations en cours pour le règlement de la question du Sahara mené sous l'égide des Nations Unies. Une déclaration claire et limpide par laquelle le nouveau gouvernement de Stockholm remet les pendules à l'heure: La question du Sahara se traite sous l'égide des Nations Unies. Elle est de ce fait régie par des paramètres définis par les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, lesquelles qualifient sans cesse le plan d'autonomie proposé par le Maroc d'avancée notable et de base de négociations pertinente pour résoudre le différend artificiel autour du Sahara. Plus encore, la chef de la diplomatie suédoise a vite coupé court à tout amalgame, par ailleurs, indécent et écœurant entre la question du Sahara marocain, récupéré au prix de sacrifices consentis par l'ensemble du peuple marocain pour le parachèvement de son intégrité territoriale, et le conflit qui oppose le peuple palestinien à l'occupation israélienne. ‘'La question du Sahara n'est pas du tout comparable avec la question palestinienne'', a martelé Mme Wallstrom, en allusion aux appels désespérés, mais combien naïfs, péronés par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume qui estiment que la Suède devrait reconnaître la fantomatique «rasd» après avoir reconnu l'Etat de Palestine. Il faut aussi écouter la voix de ceux qui sont contre l'option du séparatisme, insiste par ailleurs la responsable suédoise. Là aussi, le rappel est sans équivoque. Le message est fort, qui plus est émane d'une démocratie qui sait combien il est primordial de respecter la voix de ceux qui s'opposent à l'option séparatiste, à savoir la majorité des sahraouis. Cette majorité, qui vit dans les provinces du sud du Royaume, a rejeté le séparatisme au profit de la mère patrie, a tourné le dos aux chimères du +polisario+ à la faveur des liens solides d'allégeance au trône alaouite, a délaissé la misère, la privation et les humiliations des camps sous le joug d'un régime stalinien à la solde d'une puissance étrangère, pour vivre, chez elle, dans la dignité et bâtir, avec grand dévouement, le Maroc moderne, celui des libertés, de la démocratie et des droits de l'Homme, un pays donné aujourd'hui en modèle dans une région en ébullition. Le message qui résonne aujourd'hui à partir de Stockholm est synonyme d'une nouvelle débâcle pour les séparatistes et leurs mentors. Il est aussi le symbole de la mobilisation constante, et à toute épreuve, de l'ensemble des Marocains, partout où ils sont, en faveur des causes nationales. Les associations marocaines en Suède, qui ont multiplié récemment les initiatives pour éclairer le nouveau gouvernement suédois sur l'historique et les origines du conflit artificiel autour du Sahara marocain, donnent la preuve de cette unanimité inébranlable des Marocains autour de l'intégrité territoriale du Royaume. Un motif de fierté d'autant plus gratifiant à l'heure où le peuple marocain est en pleine commémoration du 39ème anniversaire de la Marche verte.