Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Karim Ghallab affirme à Stockholm : La majorité des partis suédois soutiennent les efforts onusiens sur le Sahara et ne reconnaissent pas la pseudo-rasd
Le président de la Chambre des représentants, Karim Ghellab, a affirmé, jeudi à Stockholm, que la majorité des partis suédois soutiennent les efforts de l'ONU sur la question du Sahara et ne reconnaissent pas la pseudo-rasd. Dans une déclaration au terme d'une visite de trois jours en Suède, à l'invitation du président du Parlement suédois, M. Ghellab a indiqué avoir fourni à ses interlocuteurs les explications nécessaires sur la position marocaine, particulièrement aux parties favorables aux adversaires de l'intégrité territoriale. Justement, a-t-il fait savoir, les échanges de la délégation marocaine avec ces parties ont démontré que "les actions des adversaires de l'intégrité territoriale ont influencé certaines formations politiques et des groupes parlementaires, ce qui a encouragé de fausses idées et de mauvaises impressions concernant la cause nationale". Une invitation officielle a été adressée à ces partis pour visiter le Maroc, particulièrement les provinces sahariennes, a annoncé M. Ghellab, qui a relevé avoir attiré leur attention sur les souffrances des populations des camps de Tindouf, notamment les restrictions aux libertés d'expression et de mouvement, le détournement des aides, sans omettre les liens de certains éléments dans les camps avec les groupes terroristes au Mali. Au cours de ses différentes rencontres, a-t-il relaté, la délégation parlementaire a insisté sur la légitimité de la présence du Maroc dans son Sahara, sachant que le Royaume œuvre à une solution définitive à ce conflit artificiel, à travers le projet d'autonomie des provinces sahariennes, sous souveraineté nationale, ce qui est considéré comme une proposition objective et sérieuse. D'autre part, la délégation parlementaire a évoqué le processus de réformes en cours au Maroc, qui a opté pour un modèle conciliant stabilité et développement du système démocratique à travers des changements constitutionnels et politiques profonds. Au plan économique, M. Ghellab a indiqué que les échanges se sont articulés autour de la promotion du secteur énergétique, surtout les énergies renouvelables amies de l'environnement, faisant savoir que cette thématique a suscité un grand intérêt chez la partie suédoise, dans le sens du renforcement des relations économiques, d'investissement et de coopération technique entre les deux pays. A ce propos, il a souligné avoir examiné avec des opérateurs suédois entretenant des liens avec le Maroc le climat d'affaires dans le Royaume et les stratégies sectorielles, comme Emergence, Plan Maroc Vert, Halieutis et la stratégie logistique, dans le but de les inciter à augmenter la valeur de leurs investissements au Maroc. Le président de la Chambre des représentants a, par ailleurs, indiqué que les membres de la délégation ont été reçus par la Princesse héritière Victoria de Suède, avec qui ils ont évoqué la profondeur des liens entre les deux Royaumes, rappelant que cette visite coïncide avec le 250-ème anniversaire du traité de paix, de commerce et de navigation signé le 16 mai 1763, sous le règne du Sultan Mohammed Ben Abdellah et du Roi Adolphe Frédéric. L'entrevue a aussi porté sur les réformes démocratiques au Maroc, a-t-il ajouté, notant que la Princesse Victoria a exprimé son admiration pour la capacité du Maroc à préserver la stabilité parallèlement à la modernisation de son système démocratique et à la mise en œuvre de réformes audacieuses. S'agissant de ses rencontres avec les représentants de la communauté marocaine établie en Suède, estimée à quelque 15.00 personnes, M. Ghellab a expliqué que les échanges ont tourné autour de la préservation des valeurs religieuses nationales et l'intégration dans le tissu économique, social et politique du pays d'accueil. Au cours de son séjour, M. Ghellab était accompagné de Nourdinne Mediane, président du Groupe istiqlali de l'unité et l'égalitarisme, Abdellatif Ouahbi, président du Groupe authenticité et modernité, Aicha Lakhmas, du Groupe socialiste, et Loubna Amhir, du Groupe haraki.