La médiation internationale au Burkina Faso, un pays en crise après la chute du président Blaise Compaoré, a appelé dimanche à la mise en place d'un régime de transition «conduit par un civil» et «conforme à l'ordre constitutionnel», évoquant sinon la menace de «sanctions».»Nous espérons qu'il y aura une transition conduite par un civil, conforme à l'ordre constitutionnel». «Sinon les conséquences sont assez claires. Nous voulons éviter pour le Burkina Faso la mise en place de sanctions», a déclaré l'émissaire de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest, Mohamed Ibn Chambas. Il s'exprimait lors d'une conférence de presse au nom de la mission de concertation tripartite ONU-Union africaine - Cédéao, l'organisation régionale de l'Afrique de l'Ouest