Classée 2ème derrière Prague (République Tchèque) selon Huffington Post et devançant au classement de bien célèbres villes comme Liborne au Portugal, Istanbul en Turquie, Kyoto au Japon, Séville en Espagne, New York aux USA ou encore Sydney en Australie, Marrakech fait partie des villes à visiter avant de mourir. De son côté, Trivago, un site français comparateur d'hôtels vient de révéler les villes les plus recherchées par ses internautes. Là, encore Marrakech occupe la 2ème position après Rome. Viennent après Barcelone, Londres, New York, Paris, Lisbonne, Salou (Catalogne Espagne), Lloret de Mar (Catalogne Espagne). Les chiffres avancés par ce site concernent les destinations les plus prisées entre le 1er mars et le 30 juin de cette année, cela veut dire que la ville ocre est plus que jamais en vogue. Ceci dit, Marrakech avec ses un million et 800 000 visiteurs par an, n'a toujours pas atteint sa vitesse de croisière bien que les indicateurs soient tous au vert. Pour preuve, une croissance de 13% pour les 5 premiers mois de l'année. Qu'on ne s'inquiète pas si l'on constate qu'elle accuse le pas en ce mois du Ramadan car quand bien même elle semble se plaire dans un semblant de torpeur un taux d'occupation dépassant les 60% est largement dans son tuyau. Et la hausse significative enregistré dans les divers marchés traditionnels est là pour le confirmer RFA +12%, Royaume Uni +21%, Italie +18%, Espagne +8%, Scandinavie + 72%, Belgique +5%, France +1,69 %. Ne nous emballons pas pour autant car il est impérieux d'aller piocher dans les pays américains et asiatiques, c'est-à-dire diversifier les marchés pour se protéger et ne pas rester tributaire des pays européens. D'ailleurs Marrakech dispose de la capacité suffisante pour accueillir ce beau monde. Avec 175 hôtels classés et plus d'un millier de maisons d'hôte, sans compter des dizaines de projets en chantier, elle est en train de fignoler son parc d'accueil en tirant vers le haut, par l'ouverture d'une pléthore d'hôtels de grand luxe, venue s'ajouter à ceux déjà en place. Nous citerons à titre d'exemple parmi cette nouvelle génération hôtelière Amanjana, Four Seasons, la Sultana Hôtel et Spa, Naoura Barrière, Royal Mansour, the Palace Jnan Rahma, Delano, Selman, Namaskar, Tigmiza Suites et Pavillons Ne parlons pas de leurs aînés qui ont le mérite d'avoir été les premiers à avoir lancé Marrakech dans la planète des palaces internationaux à la réputation mondialement assise comme la Mamounia, Essaadi, Hivernage et Spa, Mansour Eddahbi, le Méridien, Palmeraie Golf Palace Autant dire que Marrakech jouit d'une capacité d'accueil tout autant prodigieuse qu'efficiente et qu'elle est promise à jouer dans la cour des grands. Toutefois, nous ne devons pas oublier qu'il existe des épines à ses pieds qui l'empêchent de prendre ses aises et qu'il faudrait extraire au plus vite. Sans trop entrer dans les détails nous en signalerons les plus menaçant et laissons aux responsables sur ce secteur le soin de les examiner, diagnostiquer et leur appliquer les remèdes appropriés. Il y a bien entendu une carence notoire au niveau du service du transport urbain (taxis) de la circulation, des prestations de service à l'aéroport (accueil et formalités policière et douanière), un manque flagrant de l'entretien des espaces verts, un déficit en matière de propreté et d'hygiène et enfin des tours de passe-passe et d'arnaque encouragés par le non affichage des prix. Nous pensons aux bazaristes, galeristes, commerçants des épices et autres restaurateurs. Il reste un gros problème, énorme celui-là mais qui n'est pas du ressort des autorités de la ville. Tout le monde et plus particulièrement les opérateurs hôteliers, vous dira que le transport aérien pénalise sérieusement l'envol du secteur touristique. Il faut faire de Marrakech un hub, une sorte de plaque tournante comme l'est l'Aéroport Mohammed V de Casablanca pour accentuer des vols réguliers directs des compagnies aériennes étrangères et épargner ainsi la peine aux visiteurs de poursuivre leurs voyages par voiture ou par train. Autrement dit, leur faire gagner du temps et les motiver à venir. Ce sont là des fausses notes qu'il urge de corriger surtout qu'elles faussent la musicalité d'une symphonie nommée Marrakech the nice city.