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La FRMF (3,14 MDH) et la Commune (2,36MDH) : Les deux premiers bailleurs Raja de Béni Mellal : A la veille de l'AGO samedi prochain: Un 3ème bilan financier arrive... avec de nouveaux chiffres en perspective !
Des dépenses de 6,58 MDH... et des recettes de 6,63 MDH La prochaine assemblée qui bat son plein sera fertile en enseignements et en discussions. Surtout au niveau du bilan financier qui, dans les coulisses du club à été contesté démontrant abondamment que l'art de gérer les finances d'un club est fort délicat et le sera de plus en plus quand il y a amalgame dans les chiffres provoquant des renversements de situation d'une telle rapidité qu'il débouche sur 3 bilans financiers contradictoires en cascades incompréhensibles pour les uns, justifiées pour les autres. Une chose est sûre. Il a le don de nous mettre en boule. Et là, je ne vais pas vous faire languir. Je vous annonce sans tarder, qu'il s'agit du trésorier du Raja de Béni Mellal qui, grâce à son esprit imaginatif, a eu l'idée d'avoir fragmenté le bilan financier de la saison qui s'achève en trois versions, avec à chaque fois des chiffres qui vous font tourner en rond et que grâce à ces tours de passe-passe, dont il garde seul le secret. En effet, il ne faut pas vous imaginer vous en tirer de ce jeu arithmétique. De tous les corps de métier, je crois que la confrérie des trésoriers est celle qui a le moins besoin de formation professionnelle. Je ne rien contre le trésorier. Vous, non plus, je suppose. Au contraire, personne ne songerait à lui contester sa place et les services louables qu'il rend à son club. Et pour cela, il est juste qu'il mérite rétribution. Il y a de quoi donner envie d'être dans... la trésorerie. Mais, il faut être doué. Très doué. C'est à comprendre la manière dont les trois bilans ont été confectionnés pour faire l'équilibre de la balance budgétaire. Une première lecture du bilan dit définitif du 19 septembre 2013 au 4 juillet 2014, il y a lieu de relever contradiction en parallèle avec celui qui le précédait. C'est le cas de la rubrique des dépenses globales de la saison chiffrées à 6.577.197,41 Dh au lieu de 6.392.625,39 Dh, selon le 2éme bilan. Concernant les dettes du club, on relève un manque à gagner de l'ordre de 85.500.000 Centimes. Soit 700.000 Dh au titre de la 2éme tranche de la prime de signature des joueurs et de 185.000 Dh pour les primes des matchs et 29.000 Dh pour la facture non réglée du loyer des 16 appartements. Soi une facture totale de 914.000 Dh sans faire allusion à la facture destinée aux frais d'électricité et de l'eau potable. Pour être plus pertinent, le déficit réel et effectif de la saison aurait été à hauteur de 1,91 MDH, après le blocage de la FRMF de la somme de 1 MDH pour le règlement des arriérés de quelques 19 anciens joueurs libérés. Autre chiffre dont nous laissons les soins aux adhérents et aux supporteurs du club à commenter et qui résume en un mot ce que nous avions toujours soulevé sur ces mémes colonnes, à savoir la mauvaise gouvernance d'une équipe dirigeante en totalité d'amateurs. C'est ce que confirme le volume de la rubrique des salaires estimés à plus de 2,24 MDH (2.241.450,00 Dh). Soit 65% Des recettes globales de la saison, de l'avis même du trésorier. Auxquelles il faut rajouter les primes de signature à hauteur de 1,43 MDH en plus de 280.750,00 Dh pour la résiliation de contrats... Faites en l'addition ! Au niveau des recettes arrêtées à 6,63 MDH, on relève que les deux principaux bailleurs de fond pour la saison ont été la FRMF pour des transferts de l'ordre de 3,14 MDH et la commune pour des avoirs en 5 versements de l'ordre de 2,36 MDH. Soit plus de 80% du budget général. En plus des dons de 634.000,00 Dh de la part de certaines entreprises et de quelques notables de la ville. Il y a lieu de noter également la participation du seul sponsor de la société de thé vert « Soltane » à hauteur de 200.000 Dh. L'autre observation à relever c'est surtout l'absence du conseil de la région à l'effort financier du club. Autant de chiffres qui seront très probablement l'objet de débats assez chaud. Ce qui fera interpeller vivement notre trésorier qui aura à se justifier, factures à l'appui. Ce à quoi nous aurons l'occasion d'y revenir dans la prochaine couverture des assises de l'assemblée.