Ils et elles sont près de 53 millions de travailleurs domestiques à travers le monde – dont la majorité sont des femmes et des filles et dont beaucoup sont des migrants. Une « caste » aux droits bafoués sinon inexistants. N'empêche que ces dernières années, plusieurs pays ont amélioré leurs juridictions pour protéger les travailleurs domestiques. Mais en dépit de ces avancées juridiques, nombreux sont encore les pays où les travailleurs domestiques sont encore largement exploités et toujours sous-payés et forcés de travailler de longues heures, sept jours sur sept. Selon le Réseau international des travailleuses domestiques (International Domestic Workers Network, IDWN), la Confédération syndicale internationale (CSI) et Human Rights Watch, la création d'une fédération mondiale des travailleuses domestiques arrive à bon scient pour évaluer les progrès réalisés en faveur d'une catégorie de travailleurs longtemps exclus des protections sociales élémentaires et illustrerait la montée en puissance du mouvement.