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Les banques et les entreprises publiques, principales émettrices
Publié dans L'opinion le 02 - 07 - 2014

La dynamique du marché de taux au cours des 10 dernières années a été marquée par des émissions obligataires en nette augmentation. Les montants émis entre 2008 et 2012 (14 Mds/an en moyenne) représentent le triple de ceux émis entre 2003 et 2007 (4,25 Mds/an en moyenne). En effet, les Žmetteurs sont trois fois plus importants lors de la seconde période (76 contre 33). Les émetteurs les plus importants sont les EEP (Entreprises et Etablissements publics), la SNI et Attijariwafa Bank (respectivement 27%, 13% et 11% du montant total Žmis).
On note un pic des émissions en 2010 dû principalement à la SNI, aux EEP et à Group Invest (respectivement 26%, 24% et 16% du montant global).
Enfin on constate une baisse importante des émissions en 2013 (-69%) dû à un marché plus averse au risque de crédit et à la remontée des taux.
Entre 2003 et 2013, 51% des émissions des obligations sont le fait des banques et des EEP. Les banques ont émis des montants importants, que ce soit sous forme de certificats de dépôt ou d'obligations (subordonnées le plus souvent) pour faire face ˆ un manque croissant de liquidité. Elles représentent à elles seules 64% des émissions (TCN et obligations confondues) avec un montant de prés de 275 Milliards de Dirhams. A noter que deux banques (Attijariwafa Bank et BMCE) représentent à elles seules 63% des montants émis par les banques sur le marché obligataire.
Les EEP mettent en oeuvre les stratégies sectorielles du gouvernement. Les émissions les plus importantes sont naturellement celles associées aux projets d'infrastructure, très capitalistiques, notamment celles d'Autoroutes du Maroc (plusieurs autoroutes livrées ces dernières années comme CasablancaMarrakechAgadir et trois en cours comme l'autoroute de contournement de Rabat). Les principaux autres secteurs concernés sont le transport (ONCF) ainsi que les infrastructures portuaires et aéroportuaires.
Lors de l'analyse de l'évolution des émissions des titres de dette privée sur les dix dernières années, l'auteur de l'étude a déterminé quatre périodes avec des dynamiques différentes :
§ Stagnation des Žmissions entre 2003 et 2006 : cette période est caractérisée par une liquidité abondante dans l'économie. Les banques ont alors peu recours au marché de la dette privée. De plus, la plupart des entreprises ne sont pas encore familières avec le marché des obligations et par conséquent très peu d'entreprises émettent des titres de dette. En effet, il y a eu seulement 20 Žmetteurs pour un total de 28 émissions d'obligations sur l'ensemble de la période.
- Hausse des émissions entre 2007 et 2010 : cette dynamique est principalement due aux banques. En effet, les banques ont levé des montants très importants sur le marché de la dette (65 % du montant émis pendant cette période en certificats de dépôt et obligations subordonnées). Cela intervient dans un contexte de manque de liquidité de l'économie. D'autre part, les taux de financement étaient très attractifs. Le taux moyen de crédit de trésorerie était de 6,42 % contre un taux moyen de 3,96 % pour les billets de trésorerie, et le taux moyen du crédit à l'équipement était de 6,11% contre un taux moyen de 5,04% pour les obligations (cette comparaison est toutefois à nuancer car l'échantillon pris pour les calculs des taux des billets des trésorerie et des obligations contient peu de valeurs).
Enfin, les défauts de Financière Hatt et Mediaco ont sensibilisé les investisseurs au risque de crédit.
-Légère baisse de 2011 à 2012 : La baisse sur cette période provient essentiellement de la baisse des émissions de TCN (certificats de dépôt) alors même que les émissions d'obligations ont augmenté sur cette période. De plus, les taux augmentent graduellement, ce qui rend le dette privée moins attractive aussi bien pour les émetteurs (coût d'emprunt plus élevé) que pour les investisseurs (effet d'éviction de la dette publique qui présente des rendements intéressants avec un risque nul).
Enfin, les encours sous gestion des OPCVM (principal investisseur sur la dette privée avec plus de 52% du gisement global) commencent à se stabiliser.
-Une quasi-absence d'émissions hors banques en 2013: cette année est caractérisée par un taux très faible d'émission obligataires (4 au total). Après le rééchelonnement de la dette de Maghreb Steel et l'arrêt de cotation du titre Mediaco, l'aversion au risque de crédit est devenue très marquée. Les obligations émises en 2013 sont dues majoritairement aux banques et aux EEP, qui sont des signatures de qualité. De plus, la poursuite de la hausse des taux des bons du Trésor a renforcé l'effet d'éviction. En effet, entre les taux sans risque élevés (taux 5 ans dépassant les 4,75% en 2013 par exemple) et un investissement risqué, les investisseurs se tournent naturellement vers les bons du Trésor. Il est à noter par ailleurs que les actifs sous gestion ont très peu évolué entre 2012 et 2013, la demande provenant des OPCVM a donc stagné sur cette période.


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