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Volume de transactions: Forte progression à Marrakech, Casablanca et Agadir Le marché immobilier au 1er trimestre 2014 : Les prix des actifs immobiliers stagnent
En glissement trimestriel, les prix des actifs immobiliers (IPAI) ont stagné au premier trimestre 2014. Cette évolution recouvre une baisse de 0,4% des prix du résidentiel et des accroissements de 0,4% pour le foncier et de 3,8% pour le commercial. Par ville, les prix ont enregistré des progressions allant de 0,5% à Fès, à 5,6% à El Jadida et des baisses variant entre 0,9% à Rabat et 4,6% à Marrakech. S'agissant du volume des transactions, il a enregistré une diminution de 2,6%, avec des baisses respectives de 3,3% et 6,3% pour le résidentiel et le foncier, et une augmentation de 16,9% pour les biens à usage professionnel. Par ville, l'évolution du nombre de transactions traduit principalement des baisses de 0,7% à Marrakech, de 20,1% à Oujda et de 17,1% à Tanger. En revanche, les ventes se sont inscrites en hausse de 2% à Casablanca et de 7,6% à Rabat. En glissement annuel, l'IPAI s'est légèrement accru de 0,1%, suite à la hausse de 4,4% des prix des biens à usage professionnel et de 0,8% de ceux des terrains urbains. Quant à l'indice du résidentiel, il a enregistré une baisse de 0,1%. Dans les principales villes, les prix ont diminué de 5,8% à El Jadida, de 2% à Marrakech et de 1,3% à Kénitra et ont connu des augmentations dans les autres villes, allant de 0,2% à Casablanca à 5% à Agadir. En parallèle, le nombre de transactions a enregistré une hausse de 10,1%, avec un accroissement des ventes de toutes les catégories de biens immobiliers, soit 10% pour le résidentiel, 8,1% pour le foncier et 16% pour le commercial. Appartements : Recul des ventes En glissement trimestriel, l'indice des actifs résidentiels a baissé de 0,4%, traduisant une diminution des prix de 3,3% pour les maisons et de 3,5% pour les villas. En revanche, les prix des appartements se sont accrus de 0,5%. Quant au nombre de ventes, il a accusé un repli de 3,3% reflétant le recul de celles concernant les appartements de 2,4%, les maisons de 11,5% et les villas de 12,7%. En glissement annuel, les prix se sont légèrement dépréciés de 0,1%, traduisant la baisse de ceux des appartements, des maisons et des villas. Le nombre de transactions a, quant à lui, augmenté de 10%, suite principalement à l'augmentation de 12,5% des ventes des appartements. Foncier En glissement trimestriel, les prix du foncier ont augmenté de 0,4%, tandis que le nombre des transactions s'est replié de 6,3%. En glissement annuel, les prix et le nombre des ventes se sont accrus respectivement de 0,8% et de 8,1%. Biens à usage professionnel : Augmentation des prix et des ventes En glissement trimestriel, les prix des biens à usage professionnel ont cru de 3,8%, avec des hausses de 3,1% pour les locaux commerciaux et de 8,6% pour les bureaux. Parallèlement, les transactions ont augmenté de 16,9%, reflétant un accroissement de 15,7% des ventes des locaux commerciaux et de 24,9% de celles des bureaux. En glissement annuel, les prix se sont également apprécié de 4,4%, suite à l'augmentation de ceux des locaux commerciaux et des bureaux de 4,3% et 7,9% respectivement. S'agissant des ventes, leur nombre s'est amélioré de 16%, en liaison avec des augmentations de 14,3% du nombre de transactions concernant les locaux commerciaux et de 28,3% de celui des bureaux. Concernant la structure des transactions, les biens résidentiels constituent 70,8% de l'ensemble des ventes des biens immobiliers, avec une part de 64,6% pour les appartements. Quant aux terrains urbains, ils représentent 21% du total des transactions contre 8,2% pour les locaux professionnels. El Jadida, Agadir et Tanger, villes les plus chères En glissement trimestriel, les prix des actifs immobiliers ont enregistré des augmentations au niveau d'El Jadida (5,6%), Agadir (4,4%) et Tanger (1,9%). Au niveau des autres villes, les prix n'ont pas connu de changements importants à Rabat et Fès et ont accusé des baisses de 4,6% à Marrakech, de 3,7% à Meknès, de 2,8% à Oujda, de 2,1% à Kénitra et de 1,1% à Casablanca. Si la hausse de l'IPAI à El Jadida et à Agadir a concerné toutes les catégories de biens immobiliers, celle enregistrée à Tanger traduit essentiellement le renchérissement des terrains et des locaux commerciaux. Au niveau de Casablanca et Meknès, la baisse des prix trouve son origine principalement dans le repli qu'ont connu les prix de ventes des appartements et des terrains urbains. Quant aux prix à Kénitra et Oujda, leur évolution s'explique principalement par la régression de ceux des appartements et des maisons, alors qu'à Marrakech ce sont principalement les terrains urbains qui ont contribué à la diminution des prix de l'immobilier. En ce qui concerne les transactions, elles ont enregistré des baisses significatives à Tanger (17,1%), Oujda (20,1%) et Agadir (7,7%), en relation avec la contraction des ventes de l'ensemble des catégories de biens. Quant à la ville de Kénitra, elle a connu un recul des ventes moins important (2,6%), sous l'effet du fléchissement des transactions concernant les terrains urbains, après la hausse très importante enregistrée un trimestre auparavant. En revanche les ventes ont augmenté de 2% à Casablanca, en relation avec la hausse de celles des locaux commerciaux et des biens fonciers, et de 7,6% à Rabat, suite à l'accroissement des transactions portant sur les appartements. En glissement annuel, l'évolution de l'IPAI au niveau global, traduit notamment des replis de 2% à Marrakech, de 5,8% à El Jadida et de 1,3% à Kénitra. A l'inverse, les prix ont augmenté de 2,8% à Tanger, de 5% à Agadir et de 1,5% à Fès. Dans les villes de Rabat, Casablanca, Meknès et Oujda, les hausses ont été de moindre ampleur, ne dépassant pas le seuil de 1%. Au niveau de Kénitra, le repli des prix a concerné notamment les biens résidentiels. Alors qu'à Marrakech et El Jadida, la baisse de l'indice reflète principalement le recul des prix des terrains. S'agissant de Tanger, la hausse des prix a concerné l'ensemble des catégories, alors qu'à Fès et Agadir, c'est essentiellement le renchérissement des terrains qui explique la hausse de l'indice global dans ces deux villes. S'agissant du volume de transactions, les hausses les plus fortes ont été enregistrées au niveau des villes de Marrakech (55,2%), Casablanca (27,4%), Agadir (24,1%). Alors qu'au niveau d'El Jadida et Fès, les ventes ont accusé des baisses respectives de 4,1% et 11,1%.