En glissement trimestriel, l'IPAI a enregistré des hausses allant de 0,3% à Casablanca à 3,6% à Rabat et des baisses variant entre 0,4% à Kenitra et 3,2% à El Jadida. La hausse des prix à Casablanca s'explique principalement par l'augmentation des prix de ventes des appartements de 1%, tandis que la progression des prix à Rabat trouve son origine dans l'appréciation des prix aussi bien des appartements de 2,7% que du foncier de 17,3%. En revanche les baisses au niveau de Kenitra et d'EL Jadida, sont liées à celles des prix des appartements avec des taux de 2,6% et 1,9% respectivement. S'agissant du volume de transactions, il a affiché une hausse de 10,1% à Casablanca, résultat de la progression de 12,3% des ventes des appartements. De même, à Rabat les transactions ont progressé de 15%, en relation avec l'accroissement qu'ont connu les ventes des terrains urbains. En revanche, au niveau de Kenitra et d'Agadir, les ventes ont reculé de 6,5% et de 2,7% respectivement, traduisant une contraction des ventes des appartements de 27,2% et 8,2% respectivement. En glissement annuel, l'évolution de l'IPAI au niveau global, traduit notamment des replis de 0,5% à Tanger et de 7,7% à El Jadida. A l'inverse, les prix ont augmenté de 0,3% à Marrakech, de 3,1% à Casablanca et de 4% à Rabat. La hausse de l'IPAI au niveau de Casablanca traduit notamment la progression qu'ont connu les prix des appartements de 4,1%, tandis qu'au niveau de Marrakech et en dépit de la diminution des prix de cette catégorie de 1,9%, l'évolution global de l'indice, reflète la progression des prix des terrains urbains de 2,2% et de ceux des maisons de 5,1%. Concernant la ville de Tanger, la baisse des prix recouvre le repli de ceux des terrains urbains de 0,7% et des maisons de 4%, ainsi que l'accroissement de ceux des appartements de 1,9%. Pour Rabat, l'IPAI s'est accru de 4%, sous l'effet de la progression des prix du résidentiel, notamment celui des appartements, établie à 8,1%. En ce qui concerne les transactions, les baisses les plus fortes ont été enregistrées au niveau des villes de Meknès (40,8%), Agadir (22,8%) et Kenitra (17,8%). En revanche, les ventes ont augmenté de 12% à Marrakech et de 10,8% à Oujda. Pour les autres villes, les ventes réalisées à Casablanca sont restées quasiment inchangées, tandis qu'au niveau de Marrakech, elles ont crû de 12%, suite notamment à l'accroissement de 37,7% des ventes de terrains urbains. Les transactions réalisées à Tanger et Rabat, quant à elles, se sont contractées de 7,1% et 24% respectivement, reflétant le recul des ventes des locaux commerciaux à Tanger et des appartements à Rabat. Recul de 1,2% des ventes d'appartements en 2013 En 2013, l'indice des prix des actifs immobiliers s'est accru de 1,1%, après 2,6% en 2012, en relation avec la décélération des prix du foncier de 6,2% à 3,9% et de ceux des biens résidentiels de 1,5% à 0,4%. L'évolution des prix des biens résidentiels traduit principalement le ralentissement de la progression des prix des appartements de 1,2% à 0,3% et des maisons de 2,2% à 0,8%. Quant aux prix des biens commerciaux, ils ont accusé une baisse de 1,8% après une progression de 2,4% en 2012, en relation avec le recul de ceux des locaux commerciaux de 1,5% et des bureaux de 3,4%. Par ville, les prix au niveau de Tanger ont connu une décélération de leur rythme de progression, revenant de 3,7% à 2,3%. Parallèlement, les villes de Casablanca et Marrakech ont enregistré des augmentations des prix de 1,5% et 1,7% respectivement, après des contractions de 0,5% et 0,9% en 2012. Pour ce qui est de la ville de Rabat, l'indice des prix immobiliers a progressé de 1,9% après 0,6% en 2012. S'agissant du nombre de transactions, il s'est replié de 5,6% en 2013 après un accroissement de 4,8% en 2012, sous l'effet notamment de la diminution de 2,5% des ventes de biens résidentiels après une hausse de 5% en 2012. La baisse du nombre de transactions portant sur les biens résidentiels s'explique par le recul de 1,2% des ventes d'appartements, après une hausse de 5,4%, et le repli des ventes de maisons de 16,9%, après la contraction de 1,5% en 2012. Concernant les ventes des actifs commerciaux, elles ont accusé une baisse de 4,8%, après une hausse de 5,6% en 2012, suite au recul aussi bien des ventes de locaux commerciaux de 6,8% que de celles des bureaux de 0,4%. En ce qui concerne le foncier, le nombre de transactions a régressé de 14,4% en 2013 après une progression de 3,8% en 2012. L'examen de la structure des transactions immobilières en 2013, indique que celle-ci n'a pas connu de changement important. Ainsi, les ventes des biens résidentiels ont représenté 71% des transactions et celle de terrains, 22% contre 7% pour les locaux commerciaux. Par ville, le nombre de transactions est resté quasiment à son niveau de 2012 à Casablanca, tandis qu'au niveau de Marrakech, les ventes ont accusé une régression de 20,6%, avec notamment une baisse de 28,1% des transactions portant sur les appartements. Concernant la ville de Tanger, la hausse des transactions portant sur les appartements (7,8%) et les locaux commerciaux (26,5%) s'est traduite par une progression du volume global de 8,2%, alors qu'au niveau de Rabat, les ventes se sont contractées de 12,7%, en liaison avec le recul de celles portant sur les appartements de 14,8% et sur les terrains urbains de 32,4%.