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L'écrivain espagnol Chema Gil: Le polisario, une «pure création artificielle» de l'Algérie, devenue aujourd'hui une «menace contre la sécurité internationale»
Le polisario est une «pure création artificielle de l'Algérie», «devenue aujourd'hui un «front contre les droits de l'Homme et une menace contre la sécurité internationale», a souligné le journaliste et écrivain espagnol, Chema Gil. «Le Front polisario fut une pure création artificielle, en pleine guerre froide, pour servir les intérêts des gouvernements algériens qui veulent trouver une issue sur l'Atlantique», écrit l'analyste espagnol dans son nouveau livre «Polisario : histoire d'un front contre les droits humains et la sécurité internationale», présenté mardi soir à Madrid. Selon Chema Gil, ce nouvel ouvrage jette «un regard critique qui vise à montrer que nous sommes devant un problème artificiel qui dure depuis 40 ans» et que le conflit du sahara a été créé de toute pièce par le régime algérien» qui «joue un rôle protagoniste» pour contrecarrer les intérêts du Maroc. Le livre vient aussi dévoiler les véritables enjeux et origines de la création du front polisario dans les années 70, dit Gil, analyste et expert dans les relations maghrébines. Dans cette nouvelle publication, l'auteur évoque, dans une première partie, l'histoire du conflit au Sahara et, dans la deuxième partie, les violations flagrantes des droits de l'Homme et les pratiques perpétrées par les dirigeants du Polisario depuis le déclenchement de ce différend artificiel, alors que la 3ème partie est consacrée aux aspects liés à la sécurité internationale dans une région stratégique comme celle du Sahel et du Sahara, une zone proche des îles Canaries et de l'Espagne. Le journaliste espagnol, qui avait déjà publié un livre intitulé «Lo que el Frente Polisario esconde» (Ce que cache le polisario), veut éclairer l'opinion publique notamment espagnole, sur le véritable visage du polisario et des séparatistes de Tindouf. En première partie de ce livre, le journaliste espagnol revient sur ce qu'il qualifie d'»attitude déloyale de l'Algérie à l'égard du Maroc», qui a aidé son voisin de l'Est à recouvrir son indépendance. Il s'agit d'un différend artificiel, conséquence de la Guerre froide, par lequel l'Algérie aspirait créer un micro-état chimérique et non viable, avec l'objectif de déstabiliser le Maroc et plus particulièrement d'avoir un accès sur l'Atlantique, a-t-il expliqué. Le premier cas de violation des droits de l'Homme perpétrée par les autorités algériennes, en relation avec ce conflit, «fut l'expulsion et la persécution, après la signature de l'accord tripartite de Madrid, de milliers de Marocains qui vivaient en Algérie» et dont un certain nombre d'entre eux «étaient partis pour aider les Algériens dans leur lutte pour la libération du pays du joug du colonialisme français, rappelle le journaliste. «La seconde violation massive des droits humains, avec le silence et la complicité de l'Organisation des Nations unies», fait observer le journaliste espagnol, était la déportation par le polisario, avec le soutien de l'Etat algérien, des sahraouis vers les camps de Tindouf, dans le sud d'Algérie, et ce juste après la sortie de l'Espagne des provinces du sud du Maroc. Le journaliste revient, à cet égard, sur les souffrances de milliers de familles, dont les enfants ont été déportés à d'autres pays notamment à Cuba pour leur endoctrinement, dénonçant en outre l'existence de pratiques d'esclavage dans les camps de Tindouf contrôlés par ce mouvement séparatiste. Lors de la présentation de ce livre, Gil , qui était accompagné de l'expert en le conflit du sahara, le canarien Rafael Esparza, membre du Parti Socialiste à Las Palmas, a énuméré les différents cas de ces violations des droits humains commis par le polisario, faisant état de l'existence de « prisons mobiles « dans ces camps, en citant les témoignages de sahraouis qu'il avait rencontrés et aussi les anciens dirigeants du polisario ayant regagné le Royaume. Le polisario est une « nomenclature et un mouvement dictatorial», qui ne « représente pas tous les sahraouis», a souligné l'écrivain, notant que la direction de ce mouvement dirige de main de fer les camps de Tindouf et refuse toute voix s'opposant à sa thèse. Il cite dans sens particulièrement le cas du militant sahraoui Mustafa Salma Ould Sidi Miloud qui avait été interdit de retrouver sa famille à Tindouf pour la simple raison d'avoir exprimé son soutien, lors d'une visite au Maroc, à la proposition d'autonomie présentée en 2007 par le Maroc devant les Nations unies . Ce militant, qui avait été arrêté et placé dans une prison mobile par les miliciens du polisario, continue toujours sa lutte sur le territoire mauritanien, a rappelé à l'assistance Chema Gil, qui est également revenu sur les actes terroristes commis par ce mouvement dans les années 70 et 80 contre les miliaires et les pêcheurs espagnols. On compte quelque 300 victimes espagnoles de ces actes, a tenu à souligner Gil, rappelant dans ce cadre l'expulsion à l'époque par le gouvernement socialiste espagnol de Felipe Gonzalez du représentant du polisario à Madrid, le dénommé Ahmed Boukhari. Dans ce nouveau livre de 258 pages, l'expert en sécurité citoyenne, terrorisme et libertés publiques, souligne en outre que le polisario constitue un danger et une menace pour la sécurité internationale, faisant état de la porosité des éléments du polisario avec le phénomène complexe de la criminalité et du terrorisme d'al Qaida dans la région du Sahel. M. Gil a conclu que la proposition marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud, et qui a été qualifiée de «sérieuse et crédible» par l'ONU constitue la meilleure et «unique» solution pour mettre fin à un conflit qui a trop duré et constitue une «grande opportunité» pour instaurer une paix durable dans cette région. Il s'agit d'un «grand pas» fait par le Maroc pour résoudre ce conflit artificiel», a encore dit le journaliste espagnol, qui rappelons-le, avait fait l'objet de plusieurs intimidations et attaques de la part des séparatistes et de leur soutien en Espagne.