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Le Maroc et le Mali scellent leur coopération dans les secteurs de la géologie, des mines et des hydrocarbures par l'instauration d'un cadre spécifique
Le Maroc et le Mali ont scellé leur coopération dans les secteurs de la géologie, des mines et des hydrocarbures à travers la conclusion, jeudi à Bamako, d'un Protocole d'Accord constituant un cadre spécifique de partenariat entre les deux pays. Cet accord, signé sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI et le président malien, M. Ibrahim Boubacar Keïta, porte notamment sur le développement de l'infrastructure géologique (Cartes géologiques, cartes géophysiques et cartes géochimiques), le renforcement des échanges d'informations géo scientifiques, la promotion de l'exploration et de l'exploitation minière, pétrolière et gazière et le renforcement de l'échange d'expertise en matière de négociation des contrats miniers, pétroliers et gaziers. Il porte aussi sur la promotion des investissements miniers, pétroliers et gaziers et la mise en valeur des gisements commerciaux, ainsi que sur la mise en place d'un cadre de partenariat pour la réalisation de projets d'investissement miniers, pétroliers et gaziers, la gestion de l'Environnement, du Cadastre minier et pétrolier, le développement communautaire, le renforcement des mécanismes de contrôle des exploitations minières pétrolières et gazières et l'amélioration de la gouvernance dans le secteur. Les Parties ont convenu ainsi de créer, dans le cadre de ce protocole, un Comité de Pilotage co-présidé par les ministres chargés des mines et des hydrocarbures des deux pays, avec pour mission d'approuver les actions programmées, ainsi qu'un Comité de suivi co-présidé par les secrétaires généraux des départements ministériels des deux pays chargés des mines et des hydrocarbures ayant pour objectif la planification, le suivi et la coordination de la mise en œuvre des actions programmées. Rabat et Bamako s'engagent à promouvoir les exportations et l'offre des stratégies sectorielles nationales Le Maroc et le Mali se sont engagés, en vertu de l'accord signé jeudi à Bamako, entre Maroc Export, l'Office des Foires et Expositions de Casablanca et la Chambre de Commerce et d'Industrie du Mali, à promouvoir les exportations et l'offre des stratégies sectorielles nationales. L'accord, signé sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI et du président malien, M. Ibrahim Boubacar Keïta, vise à décrire l'intention des Parties dans le cadre de leur collaboration potentielle à renforcer les relations de coopération institutionnelle et le développement des activités promotionnelles à même de dynamiser les relations commerciales entre les entreprises marocaines et les entreprises maliennes et faciliter le développement réciproque de leurs affaires. En vertu de cet accord, les deux Parties s'engagent à fournir les efforts nécessaires pour la promotion et le développement des relations économiques et commerciales entre le Royaume du Maroc et la République du Mali. Pour réaliser ces objectifs, les parties ont l'intention de développer leur coopération dans les domaines suivants: échange d'informations et d'expertises, internationalisation des salons professionnels, éductours, incoming missions, activités promotionnelles, organisation de salons sectoriels, assistance et accompagnement, planification et bonnes pratiques, couverture médiatique internationale, lobbying. Les Parties conviennent ainsi d'échanger les informations économiques et commerciales sur les marchés marocains et maliens : études d'accès aux marchés, règlementation des investissements et des affaires, informations sur les procédures et règlementations douanières, les appels d'offres, les informations relatives à la concurrence par secteur. Elles s'accordent aussi à communiquer mutuellement dans leurs sites web, magazine et newsletter des informations sur des événements importants organisés au Maroc ou au Mali, événements susceptibles de renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays. L'accord porte également sur l'appui à la réalisation d'activités promotionnelles qui se tiennent au Royaume du Maroc et en République du Mali, telles que l'organisation de la participation aux expositions commerciales, aux salons professionnels, l'organisation des missions d'hommes d'affaires, des missions B to B, et toute autre manifestation visant la promotion des échanges commerciaux entre les deux pays, en fournissant l'assistance et l'information nécessaires. Le document prévoit aussi la promotion des contacts directs via les mises en relation entre les hommes d'affaires marocains et maliens dans les différents secteurs d'activité. L'implantation du groupe Addoha en terre malienne, une consécration d'un partenariat sud-sud des plus avancés L'implantation du groupe Addoha en terre malienne constitue une consécration de l'engagement du Maroc à développer un partenariat sud-sud des plus avancés, à la mesure de la solidité des liens fraternels et amicaux qui existent entre le Mali et le Royaume u Maroc. L'accord, signé jeudi à Bamako sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI, Que Dieu l'Assiste, et du président malien M. Ibrahim Boubacar Keïta, prévoit, dans un délai de 20 mois, la construction d'une cimenterie à Bamako qui développera une capacité de production de 500.000 tonnes et nécessitera un investissement de près de 30 millions d'euros. Cette installation industrielle créera, en phase de réalisation, un millier d'emplois indirects et drainera quelque 200 emplois directs, après son entrée en exploitation, selon un communiqué du Groupe Addoha. Pour piloter ce projet, la société CIMAF Mali SA a été créée. Selon l'accord signé par le PDG du Groupe Addoha, M. Anas Sefrioui et le ministre de l'Industrie et des Mines, M. Boubou Cissé, et le ministre délégué chargé de la Promotion des Investissements et de l'Initiative Privée, M. Moustapha Benbarka , le gouvernement malien, dans une optique d'encouragement de l'investissement étranger, s'engage à mettre à disposition du cimentier toutes les facilités, notamment administratives, pour mener à bien son investissement. L'accord signé prévoit en outre l'implantation du GroupeAddoha en terre malienne. Leader marocain de l'immobilier social avec plus de 30.000 logements réalisés annuellement, le Groupe Addoha, qui a fait du développement du logement social accessible à tous son fer de lance, entend investir dans le secteur immobilier malien, notamment le segment du logement social. Un terrain de 25 ha a d'ores et déjà été identifié dans la capitale malienne, Bamako. Une assiette financière qui permettra la réalisation de plusieurs milliers d'unités de logements sociaux. Le Groupe jouit déjà d'une expertise et d'un savoir-faire incontestables en la matière et souhaite mettre cette expérience à la disposition du gouvernement malien, pour asseoir une coopération Sud-Sud à la mesure de la solidité des liens fraternels et amicaux qui existent entre le Mali et le Maroc. A signaler qu'il ne s'agit pas des premières implantions de Ciments de l'Afrique et de Groupe Addoha en Afrique Subsaharienne. En effet, le cimentier est déjà présent en Côte d'Ivoire, au Cameroun, en Guinée-Conakry, au Gabon, au Burkina Faso et au Congo-Brazzaville. Des pays qui connaissent également l'initiation de grands projets du promoteur immobilier. Intérêt manifesté par l'expérience du Maroc dans les domaines de l'industrie et des mines Le Mali entend tirer profit de l'expérience cumulée par le Maroc dans les secteurs de l'industrie et des mines, a souligné le ministre malien de l'Industrie et des Mines, Boubou Cissé. Les conventions signées, jeudi à Bamako, entre le Mali et le Maroc dans les domaines de l'industrie et des mines, a-t-il dit, permettront de développer les échanges bilatéraux dans ces secteurs et de nouer des partenariats fructueux. «On a signé ces accords parce que le Maroc a cumulé une expérience importante et un savoir-faire réel dont nous avons besoin pour développer nos ressources minières», a indiqué le ministre malien. Soulignant que le Maroc a développé aussi une expérience dans le domaine industriel, notamment l'industrie manufacturière, M. Cissé a fait remarquer que le Mali, pays producteur de produits miniers, veut bénéficier de cette expérience pour l'aider dans sa stratégie de transformer localement ses ressources.