Bassir contre Boudrika, c'est l'incroyable scénario du mauvais film que certains sont en train de mettre en scène. Et d'abord que reproche Bassir, « l'idole » des foules rajaouies, à Boudrika président du club « mondialiste » ? Il faut chercher un 3ème homme, un homme qui serait la cause de toutes les colères et les rancœurs. Cet homme c'est Rachid Boussairi, dirigeant de haut vol, expert des terrains et qui a roulé sa bosse dans le foot depuis... depuis toujours. Tous les Rajaouis le connaissent et il connaît tous les Rajaouis. Il a travaillé avec les Lasky, Hannat, Ammor, Ghannam, Aouzal ...Que des références. Il a été « prêté » au MAS où avec Marouane Bennani (futur ex-président du club fassi) il a connu les succès en coupes africaines que l'on sait. Revenu au Raja sur demande de Boudrika qui en a fait son conseiller spécial. C'est un peu pour cela que Bassir râle, il râle de voir que dans un problème entre lui et Boussaïri, le président Boudrika a pris le parti de Boussaïri. Bassir est en colère et donc il le fait savoir à tout le monde via des interviews et des déclarations bien orchestrées. C'est quand même Bassir et il met tout son poids dans la balance. Cependant Boudrika et Boussaïri pèsent lourd eux aussi. Bassir a-t-il engagé la bataille de trop ? Ou bien cette guéguerre d'égo va-t-elle faire imploser la famille rajaouie juste remise des blessures infligées par les accusations d'Amine R'bati ? Accusation qui, elles aussi, étaient dirigées en partie, contre le même Rachid Boussaïri ? Quand donc le club des verts surnommé jadis « Al Barlamane » par le regretté Abdellah Hamiri va-t-il se calmer et enfin travailler dans le même sens ? Le sens de la confiance que leur a témoignée SM. le Roi Mohammed VI. Et dont il va falloir se montrer dignes. Dans quel état sera notre football au moment où, si vous lisez le journal ce matin, paraissent ses lignes ? Ce CHAN où on est parti à reculons nous a-t-il enfin souri hier ? Ben Abicha a-t-il pris ses marques avec une sélection dont il a hérité pour bons résultats en francophonie et en Méditerranée ? Son premier match, en CHAN, contre le Zimbabwe nous avait douchés, littéralement sidérés par un « spectacle » palot, indigent, indigne du label Maroc. Que s'est il passé, hier, contre le Burkina Faso ? Une victoire, on le sait, ne nous qualifie pas automatiquement, alors qu'une défaite ou un nul nous laisseraient, éventuellement, un tout petit espoir. Cet espoir qui à chaque tournoi du genre nous fait redevenir champions dans les calculs de probabilités : vous savez ce genre de calculs où on commence à supputer sur les chances des autres équipes du groupe. En est-on là aujourd'hui, où tenons nous enfin notre destin en mains ? Vous le croirez ou pas mais la solution trouvée pour parer à l'absence de Ali Fassi Fihri à la tête de la FRMF avait germé dans les têtes de dirigeants du foot, déjà, en décembre dernier. Mettre Abdallah Ghanam (Raja) comme président provisoire, en attendant une prochaine A.G. est une solution logique vu, d'abord, la position du sus nommé (1er vice-président de la F.R.M.F) et ensuite vu l'intégrité du Monsieur qui le fait apprécier de tous. Apprécié et respecté. Prions pour que sa personnalité ne soit pas trop mise à mal par les « snipers » du foot maintenant qu'il est en première ligne. « Et croyez le, a-t-il dit à ses amis, j'accepte la responsabilité, pour dénouer la crise, mais... ». Et dans ce « mais », on sent beaucoup de sous-entendus. Cet homme discret, excellent bridgeur, aspirait à du repos au sein de sa famille et aussi à avoir tout le temps pour soigner les fatigues de son âge après une carrière professionnelle bien remplie. Bon courage et bonne chance, si Abdallah.