Le volley-ball stagne dans le conflit opposant le président de la fédération à ses 10 membres démissionnaires. En ce début du mois de janvier, après 7 mois de trêve de compétitions, la scène sportive de cette discipline est actuellement gelée. Il y a environ un mois les membres démissionnaires ont tenté de convaincre les clubs de se réunir pour provoquer une assemblée extraordinaire, alors que les cinq autres membres ont côtoyé ces mêmes équipes à accepter de faire jouer le championnat national. Depuis rien ne filtre de concret quant à ces prises d'initiatives imprégnant le doute sur l'avenir immédiat de cette discipline. Sans rapport moral et aussi financier, qui a provoqué de multiples réactions sur ses dépenses, on se demande comment peut-on engager une nouvelle saison sans la lecture de ces deux rapports, ce qui devait être accompli avant la tenue de la dernière assemblée extraordinaire discutant les statuts et règlement de ce sport. Autrement dit, les principaux responsables de cette fâcheuse situation ce sont les clubs eux-mêmes, ce sont eux le dénominateur commun de l'ensemble d'une fédération sportive, ils sont tenus pour responsable pour toute éventuelle déchéance. Ce sont les clubs qui votent aux élections, ce sont eux qui forment les joueurs pour les équipes nationales, ce sont aussi eux qui acceptent ou refusent les différentes gestions engendrées par le bureau fédéral. Et si le volley-ball est entrain de vivre une telle mésaventure c'est que le niveau des gestionnaires des clubs et leurs choix dans les prises de décision sont éventuellement remis en cause. Cela aurait pu être bien autrement car n'oublions pas que cette saison nous avons pu gagner la médaille de bronze au championnat d'Afrique, une troisième position ambitionnée depuis trente ans. C'est regrettable que cette situation persiste et si cela demeurait ainsi et que les clubs disparaisseaient définitivement ?