Le championnat du football en nationale deux au Maroc se déroule avec passion chez tous ceux qui aspirent à la montée. Hier, l'USMohammedia avait montré les forces suivie par Beni Mellal et aujourd'hui par l'association de Khénifra. C'est une première ! Mais que devient le MCO, le Mouloduia historique ? Afin de répondre à cette question posée, nous avons jugé utile de faire parler M. Bensaria Khalid, son jeune président. Mais avant de l'écouter, il est bon de rappeler que le club Oujdi vient de quitter une zone de turbulences qui a duré douze ans. C'est dire que la ville dOujda est désertée par ses propres enfants le récit est long si jamais nous allons citer tous les détails. Ce qu'il faut savoir cependant c'est que la situation de l'équipe était alarmante en raison d'une direction défaillante. Aujourd'hui, on enregistre un changement significatif à partir du moment que cette équipe joue les premiers plans pour la deuxième année consécutive dans la course vers la consécration. Sans les accidents ayant engendré deux défaites domicile le groupe aurait été en tête du classement. M. Bensaria, vouliez-vous nous décrire la situation qui prévaut dans votre équipe ? « Le MCO se porte bien dans l'ensemble. Nous enregistrons de bons résultats. Nous disposons d'un groupe homogène dont le physique inspire le respect. Nous sommes obligés cependant de renforcer nos rangs par au moins trois joueurs en attaque et au milieu du terrain, si vraiment nous voulons réussir l'accession en nationale une. Ce n'est plus possible de voir le MCO en ballotage en nationale deux. C'est pourquoi je lance un appel à toutes les bonnes volontés pour venir en aide à ce club qui tant donné au football marocain. Vous n'êtes pas sans savoir que le Mouloudia est loin d'être riche. Il ne possède aucun bien matériel, ni même en sponsor digne de ce nom ». Vous visez la montée, est ce possible ? « Oui, bien sûr notre objectif cette saison est l'accession, tout comme au moins quatre autres équipes qui seront dans la course. Je ne cesserai jamais de le répéter le MCO a besoin du soutien de tous les sportifs Oujdis sans oublier le rôle que doivent jouer les autorités concernées ». Certains à Oujda disent que vous êtes mal épaulé dans votre tâche ? « Ce sont des rumeurs auxquelles il ne faut prêter aucun intérêt. Vous savez les gens dans le milieu sportif parlent beaucoup d'où une certaine ambiance. D'autre part je précise que les portes du MCO sont ouvertes à toutes les compétences animées seulement par l'intérêt du club. Je saisis cette occasion pour lancer un appel à tous ceux qui admirent le MCO pour lui venir prêter mains fortes. Les autorités locales nous appuient afin de redorer le blason de ce Mouloudia. L'activité sportive dans l'Oriental serait passionnante et créerait une certaine animation, notamment avec le rôle que joue aujourd'hui la Renaissance de Berkane ». Pourquoi ne pas avoir pensé aux anciens du club ? « Je vous ai déjà dit que la bienvenue au groupe à toutes les bonnes intentions. De nombreux anciens dirigeants ne sont plus de ce monde qu'Allah ait leur âme. Parmi les joueurs seul Smiri qui a beaucoupo donné au club nous prête main forte. Les autres qui demeurent tous à Oujda nous désertent et pour cause ». Nous avons quant à nous soulever tous ces problèmes durant des saisons, c'est pourquoi seule l'union de l'équipe est nécessaire plus que jamais. Le MCO doit refléter l'image de la ville d'Oujda qui vient de connaître une véritable transformation. Ce club dont on parle tant créé le 1er mars 1945 (document en notre possession) par une poignée de nationalistes, mérite soutien et considération. Le récit de ce sujet que nous maîtrisons est long à raconter et il faut donc se satisfaire de ce qui précède.