Renouveau diplomatique : Abdelghani Youmni salue un avenir commun entre la France et le Maroc    Botola Pro D1 (8è journée): Résultats, programme et classement    CAN Beach Soccer 24: Le Maroc en Bronze, la Mauritanie en Argent, le Sénégal en Or !    CDM Féminine U17 2024: Le Nigéria éliminé    Sports. Le Lacathon Challenge 2024 réussit son lancement et veut grandir «petit à petit»    La Fondation marocaine MAScIR de l'UM6P primée pour ses innovations médicales au service de l'Afrique    Saisie Plus de 72 kg de cocaïne à Tanger Med et El Guergarat    "Les Meutes" de Kamal Lazraq remporte le Grand Prix du 24è FNF    L'Émirati Mohammed Ahmed Al Yamahi nouveau président du Parlement arabe    Températures prévues pour le dimanche 27 octobre 2024    Emmanuel Dupuy : « La possibilité d'ouverture d'un consulat français à Dakhla pourrait être un « game changer »    Endurance : le backyard ultra, ça vous parle ?    CAN 2025 : le Nigéria déclaré vainqueur par forfait en Libye    Sommet du Commonwealth : des pays veulent aborder la question des réparations    Cinéma : John Woo revisite "The Killer"    Moumen Smihi : "Mes films cherchent à travailler notre identité, notre marocanité"    Espagne: Trois morts dans l'effondrement d'un immeuble à Santander    Princess Lalla Hasnaa and Sheikha Al Mayassa chair Fashion Trust Arabia Gala in Marrakech    SM le Roi félicite le président autrichien à l'occasion de la fête nationale de son pays    Marrakech Air Show 2024 : Le Maroc, carrefour mondial de l'innovation et des partenariats aéronautique    Rôle de la logistique dans l'unité de l'Afrique    Alerte météo : pluies localement fortes samedi et dimanche dans plusieurs régions    Spanish Minister visits Rabat to reinforce EU-Morocco ties following CJEU ruling    Création des entreprises : ce que dévoile le baromètre de l'OMPIC    La créatinine, le sodium et le potassium, des sentinelles biologiques des reins    Bien au-delà de El Midaoui et Miraoui    AUSIM. Le nouveau moteur de la compétitivité au Maroc au cœur des Assises 2024    Sénégal/législatives: Le président Bassirou Faye appelle les acteurs politiques à « faire preuve de responsabilité et de retenue »    Grand Prix de la Photographie : Honneur aux talents qui immortalisent l'âme marocaine    Le Maroc expose son Caftan Marocain à Addis-Abeba    La coopération décentralisée au cœur d'entretiens maroco-italiens    Qualifs CAN Maroc : On connait les arbitres du Gabon -Maroc et Maroc-Lesotho    Le temps qu'il fera ce samedi 26 octobre 2024    Maroc-Mauritanie : coopération porteuse en quête de renouveau    PLF 2025 : L'opposition monte au créneau à la Chambre des représentants    Rabat-Salé-Kénitra : le tissu économique s'enrichit de plus de 6 300 nouvelles entreprises    Les 500 Global 2024 : voici le Top 20 des plus grandes entreprises au Maroc    Le Hezbollah libanais revendique une attaque de drones près de Tel-Aviv    Sahara marocain. La France ouvrira un consulat général et un Institut français à Laâyoune    PLF-2025 : l'opposition contre-attaque et remet en cause les projections du gouvernement    Inscription de l'Algérie sur la «liste grise» du GAFI : les milliards de dollars alloués au Polisario seront-ils finalement retracés ?    Remaniement, pouvoir d'achat, emploi, réformes… Aziz Akhannouch livre sa vision    Les Ateliers de l'Atlas : Le laboratoire des futurs cinéastes    Visa For Music : 11e édition, un passeport pour le monde    Macron au Maroc: Voici les accords stratégiques qui devraient être conclus    PLF 2025 : 2,2 milliards de dirhams injectés dans les médias publics en 2023    Blanchiment d'argent: Le GAFI ajoute l'Algérie et 3 autres pays à sa liste grise    France : La justice annule l'exclusion d'un policier au front marqué par la prière musulmane    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Blocage américain: Incrédulité et perplexité dans le monde
Publié dans L'opinion le 05 - 10 - 2013

Des blogueurs chinois aux grands argentiers européens, le monde réagissait jeudi avec circonspection à la paralysie de l'Etat fédéral américain, plus inquiet d'un hypothétique défaut de paiement de la première puissance mondiale après le 17 octobre.
Faute d'un accord sur le budget au Congrès, les administrations centrales des Etats-Unis sont partiellement fermées depuis mardi matin.
Un des grands systèmes d'alerte des séismes, l'USGC, ne fonctionne plus, des scientifiques américains ont annulé leur participation à des conférences internationales et le président des Etats-Unis a reporté ses visites en Malaisie et aux Philippines.
Le doute plane en outre sur la présence de Barack Obama à deux sommets en Asie.
En Chine, un affrontement entre parti au pouvoir et opposition ne risque pas de se produire puisque le pays est doté d'une formation unique, le parti communiste. Pour l'agence officielle Chine Nouvelle, ce qui se déroule aux Etats-Unis «met en lumière la face affreuse de la politique partisane à Washington».
«Bien que son impact immédiat semble limité, les dégâts se multiplieront si la situation se poursuit pendant des jours, voire des semaines, suscitant des inquiétudes sur les risques de contagion», ajoute-t-elle dans un commentaire.
Les internautes chinois ironisaient sur cette première paralysie fédérale américaine depuis 17 ans. «Fermeture! Et qu'en est-il de l'argent que la Chine a mis là-bas?», demandait un utilisateur du micro-blog Sina Weibo, l'équivalent chinois de Twitter, en référence aux achats par Pékin de bons du Trésor américains.
Les marchés ont jusqu'à présent gardé leur calme mais les investisseurs s'interrogent sur l'impact de ce blocage sur la demande et la croissance, alors que la Réserve fédérale américaine va sans doute retirer peu à peu ses mesures de soutien à l'économie.
Défaut de paiement
Frustrés de n'avoir obtenu jusqu'ici aucune concession sur le budget de la part des démocrates, de plus en plus d'élus républicains lient désormais le débat sur la fermeture des services fédéraux à celui du relèvement du plafond de la dette, nécessaire selon le Trésor d'ici le 17 octobre si l'Etat veut échapper au défaut de paiement.
«Si les Etats-Unis font défaut sur leur dette, ça risque d'envoyer un signal aux marchés que (le pays) n'est plus un emprunteur crédible. Et au regard du volume de la dette qui se promène dans le système américain, ça pourrait être catastrophique», estime David Smith, du centre des études sur les Etats-Unis à l'université de Sydney.
Les signes de nervosité sont particulièrement notables chez les pays émergents, qui ont enregistré un départ de capitaux cet été vers les Etats-Unis, dans l'attente d'un relèvement des taux américains.
Pour le ministre philippin des Finances Cesar Purisima, le blocage américain «est malheureux pour le reste du monde, car même des pays comme les Philippines sont emportés dans un tourbillon à cause du jeu de vilains à Washington».
«Un défaut américain, inimaginable pendant longtemps et désormais crédible en raison des circonstances politiques actuelles, ne peut mener qu'à un chaos sans précédent sur les marchés financiers mondiaux», assure le ministre dans un communiqué.
«Un pas de danse hélas familier à Washington», s'est lamenté le quotidien Indian Express. «Un conflit politique vain», a renchéri le quotidien des affaires japonais Nikkei. «Cette mauvaise gestion politique ne doit pas détruire les germes de la croissance que nous voyons aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde».
En Europe, où les économies peinent à se remettre sur pied après des années d'atonie, ministres et hauts responsables redoutent des répercussions sur la reprise.
Cette paralysie représente, «si elle se prolongeait, un risque pour les Etats-Unis et pour le monde», a estimé mercredi le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi.
Les passeports et visas continuent d'être accordés mais les services non-essentiels de l'administration sont fermés et des centaines de milliers de salariés des services de fédéraux sont en congés sans solde.
Un scientifique américain n'a pas pu présenter ses travaux sur la maladie de Parkinson lors d'un congrès à Perth, dans l'ouest de l'Australie, où il s'était rendu moyennant 30 heures d'avion. «Si je donne une conférence ou même si je ne fais qu'assister aux présentations, je me rends coupable d'un crime fédéral», a expliqué à la télévision australienne Michael Lazarou.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.