Dans notre « Tweet » de la précédente édition, nous n'avions fait qu'effleurer le sujet « la face cachée de facebook ». Or, réflexion faite, nous avons jugé qu'il mérite d'être plus étayé. La révolution numérique, bénéfique à plus d'un titre, doit quand même, par certains aspects, nous faire peur. Les réseaux sociaux, particulièrement facebook, ouvre la porte à des dépassements surtout d'ordre éthique. Il est vrai que « Face » est, par le fait qu'il soit un support de communication, un miroir qui reflète ce qui se passe dans la réalité. Constituant une formidable opportunité en termes d'échange et de communication, il se prête facilement à l'affichage de toutes les pensées, les prétentions et, par conséquent, à toutes sortes d'influences qui, à coup sûr, peuvent engendrer des inclinaisons aux dérapages nuisibles, voire néfastes ! Dans la mesure où, en matière d'utilisation des ressources étendues de l'informatique, les parents sont généralement dépassés par leur propre progéniture, il n'est pas question qu'ils négligent les choses, et dans la mesure où il est vain de tenter toute interdiction – ça serait nager à contre-courant et faire preuve de méconnaissance des capacités insoupçonnées des enfants – reste le moyen d'inculquer par avance les principes susceptibles de former des garde-fous. D'après des informations glanées par-ci par-là, en attendant d'avoir des études extensives sur le sujet, il s'avère que 3 ados sur 4 ont un « profil » et près de 15% des 8-10 ans en possèdent un... même si l'inscription est interdite aux moins de 13 ans. Il n'est plus étonnant pour les parents avertis que les jeunes enfants s'adaptent extraordinairement vite et surfent avec grande facilité sur le web. Ils maîtrisent souvent ça mieux que les parents. Par ailleurs, facebook est un peu comme l'alcool ou la drogue, petit à petit, on devient accroc et ensuite il est très difficile de s'en défaire. C'est aussi un outil entre les mains de ceux qui aiment fouiller dans la vie privée des autres et d'y créeer des problèmes sans tenir compte des conséquences...(à suivre).