Entre 300 et 500 migrants subsahariens en situation irrégulière ont tenté, durant la nuit de lundi à mardi, de forcer le passage vers le préside occupé de Melilia au niveau des lieux dits barrio chino et tisemghine, apprend-on de sources concordantes. Un communiqué du ministère de l'Intérieur marocain fait état de "l'échec", "dans la nuit de lundi à mardi", d'une tentative de franchissement de "deux groupes composés de 300 migrants en situation irrégulière", et évoqué un bilan d'une trentaine de blessés dont trois membres des forces de l'ordre. Un communiqué émanant de la préfecture espagnole de Melilia, annonce qu'environ 500 personnes ont participé à l'assaut de la ville occupée de Melilia, lancé avant le lever du jour en deux points différents de la frontière. Ces groupes n'ont pas obtempéré aux sommations d'usage lancées par les forces de l'ordre marocaines et ont procédé à des jets de pierres occasionnant des blessures à trois éléments des forces de l'ordre, selon le communiqué du ministère de l'Intérieur, qui ajoute que 98 personnes ont été interpellées de même que 30 personnes ont été évacuées sur l'hôpital hassani de Nador pour y recevoir des soins suites aux blessures causées par les fils barbelés de la clôture grillagée du préside occupé. Pour sa part, le communiqué de la préfecture espagnole du préside occupé de Mélilia avance que plusieurs migrants ont réussi à franchir les barbelés, mais la majorité d'entre eux ont réussi à franchir le grillage. "84 adultes et 11 qui semblent être mineurs, ont été interpellés et mis à disposition de la police", a précisé le communiqué espagnol. Onze d'entre eux ont été blessés. Les groupes de migrants venus d'Afrique subsaharienne, par la frontière algérienne, lancent régulièrement des assauts à Melilia. Fin 2012, des associations de défense des droits de l'homme ont affirmé que 20.000 à 25.000 clandestins originaires d'Afrique sud-saharienne se trouvaient sur le sol marocain. Il est à signaler que les forêts avoisinantes au préside occupé de Melilia connaissent une pression croissante des flux migratoires illégaux provenant de la frontière du Royaume avec l'Algérie. Les autorités marocaines réaffirment leur détermination à lutter avec fermeté contre les réseaux du trafic de personnes dans le respect des droits et de la dignité des migrants, souligne la même source.