Réunion hebdomadaire du Comité exécutif : L'Istiqlal appelle à l'activation de la mise en œuvre de la régionalisation avancée au Sahara, dans l'esprit de l'initiative d'autonomie Le Comité exécutif du Parti de l'Istiqlal a tenu, lundi soir, sa réunion hebdomadaire ordinaire sous la présidence de M. Hamid Chabat, Secrétaire général du parti, au cours de laquelle il a examiné des questions d'ordre politique et organisationnel. Le Comité exécutif du Parti de l'Istiqlal a tenu, lundi soir, sa réunion hebdomadaire ordinaire sous la présidence de M. Hamid Chabat, Secrétaire général du parti, au cours de laquelle il a examiné des questions d'ordre politique et organisationnel. Les membres du comité ont d'abord pris connaissance de l'exposé du Secrétaire général au sujet des derniers développements de la cause nationale et ont réitéré leur fierté pour le rôle décisif de SM le Roi qui a empêché le processus de règlement pacifique du conflit artificiel au sujet du Sahara marocain de dévier de son objectif principal à travers l'introduction d'amendements de fond aux missions de la Minurso pour les étendre à la surveillance des droits de l'homme. La direction du Parti de l'Istiqlal pense que l'Algérie et les séparatistes du Polisario continueront d'entraver le processus de règlement pacifique, ce qui se vérifie d'ailleurs quotidiennement dans nos provinces du sud, surtout après l'échec du complot de l'Algérie au Conseil de sécurité (de l'ONU). Les membres du comité ont insisté de nouveau, à cette occasion, sur le fait que le Maroc se doit d'activer la mise en œuvre de la régionalisation élargie au Sahara marocain selon la méthodologie et l'esprit de l'initiative marocaine d'autonomie considéré comme unique cadre sérieux pour des négociations autour du Sahara marocain et comme une forme d'autodétermination et de règlement politique auquel le Conseil de sécurité (de l'ONU) n'a cessé d'appeler. Les membres du comité ont, de même, réitéré leur fierté pour le rôle significatif des élus et militants istiqlaliens dans les provinces méridionales que ce soit en ce qui concerne l'affirmation des valeurs nationalistes unionistes ou pour ce qui a trait au développement et à l'intérêt porté aux problèmes des citoyens. Les membres du comité ont, d'autre part, examiné, non sans étonnement, le communiqué du ministère algérien des affaires étrangères commentant les propos du Secrétaire général du parti dans son discours du 1er mai et réclamant la rétrocession au Maroc du Sahara oriental, lequel est historiquement marocain comme en attestent divers événements et documents, ajoutant que les responsables algériens sont les derniers à pouvoir parler de fraternité et de bon voisinage tant que l'Algérie officielle abrite et parraine les projets sécessionnistes visant le Maroc. Le Comité exécutif a réitéré, à cette occasion, sa solidarité avec le peuple algérien frère victime de paupérisation et terrorisé au quotidien alors que ses ressources et richesses sont utilisées aux fin de déstabiliser les Etats de la région, les responsables algériens assumant l'entière responsabilité du blocage de l'Union maghrébine et de la rupture des liens entre les peuples de la région. Toujours dans le cadre des relations maghrébines, les membres du Comité exécutif ont exprimé leur grand étonnement au sujet du silence du ministre marocain des A.E. et son abstention à exposer la position du Maroc au sujet de la question de l'intégrité territoriale lors de la conférence de presse conjointe avec son homologue algérien à Rabat, silence qui vient s'ajouter à celui du chef du gouvernement tout au long de la crise autour de cette question à l'ONU ces toutes dernières semaines, attitude pour le moins anormale et qui exige des explications de la part des intéressés. Au plan intérieur, les membres du Comité exécutif ont rappelé le mémorandum économique adressé par le Comité central du parti à la majorité gouvernementale et dans lequel il suggère une foule de propositions et de mesures en vue de sortir le pays de la crise à laquelle il est sérieusement exposé ; ils ont exprimé, dans la foulée, leur étonnement de voir les conseils du gouvernement délestés de leurs prérogatives constitutionnelles pour se transformer en séances de rédaction de communiqués de solidarité entre ses membres au moment où le peuple veut voir ce que le gouvernement a comme solutions à la situation financière et sociale actuelle du pays. Idem pour la dernière réunion de la coalition gouvernementale à la demande du Parti de l'Istiqlal conformément à la Charte de la majorité et qui comportait deux point à son ordre du jour à savoir la question de l'intégrité territoriale et celle de la situation économique et sociale, et au cours de laquelle le Secrétaire général du parti a mis l'accent sur la nécessité pour le gouvernement d'assumer ses responsabilité envers la situation délicate que traverse le pays aux plans tant intérieur qu'extérieur. Les membres du comité ont réitéré l'appel à une réunion de la majorité consacrée à l'examen des questions de l'intégrité territoriale et de la situation économique et sociale tout en faisant endosser au gouvernement l'entière responsabilité du retard des réformes propres à préserver la confiance des investisseurs en notre pays, ce qui témoigne d'un grand manque de volonté de changement et de lutte contre la corruption. Evaluant la célébration par le Parti de l'Istiqlal et l'UGTM du 1er mai, les membres du Comité ont exprimé leur grande fierté pour la marche du «Combat de la dignité», les istiqlaliens et istiqlaliennes y ayant fait montre de leur union et de leur cohésion de manière civilisée et distinguée lors d'une manifestation nationale inédite dans les annales du Maroc contemporain, pour faire face à toute attaque visant la classe laborieuse ou la stabilité du pays et dont les coordinateurs régionaux ont répercuté l'écho enthousiaste à travers l'ensemble des régions et provinces du Royaume. Toujours à propos de la marche du «Combat de la dignité», les membres du comité ont exprimé leur adhésion à la totalité de la teneur du discours du Secrétaire général du parti qui y a fait une autopsie précise de la situation que traverse le pays et, en premier lieu, de la stagnation que connaissent l'administration et les établissements publics du fait de l'absence de vision chez le gouvernement et de l'incapacité de ce dernier à imaginer des solutions à la mesure de la situation que traverse le Maroc actuellement, avec tout ce que cela entraine comme appréciation négative pour notre pays de la part de ses partenaires stratégiques. Les membres du comité ont, d'autre part, réaffirmé la détermination du parti à continuer à défendre la classe laborieuse et la stabilité qui assure les conditions du développement et un climat idéal et propice aux affaires et que rien ne l'en empêchera, fut-ce sa participation au gouvernement, se plaçant au-dessus des calculs mesquins consistant à miser sur l'induction du peuple marocain et de ses forces vives en erreur, et comptant sur sa symbiose avec les masses populaires comme cela a été démontré, de manière éclatante, le 1er mai 2013. Le parti continuera à dénoncer toutes les manœuvres et autres plans, avérés ou secrets, visant à faire avorter les acquis obtenus grâce aux sacrifices du bloc national démocratique, le Parti de l'Istiqlal en tête. Les membres du comité ont exprimé, par ailleurs, leur grand étonnement face à la transformation du conseil de gouvernement d'institution constitutionnelle aux prérogatives claires et précises au service du peuple marocain en séances de rédaction de communiqués de solidarité entre ses composantes, ce au moment où l'exécutif se devait de se solidariser plutôt avec le peuple marocain eu égard à la conjoncture économique difficile qu'il traverse. Cette déviation de l'action des institutions constitutionnelles représente un réel danger pour les acquis démocratiques accumulés grâce aux sacrifices du peuple marocain et de ses forces vives, notamment ceux relatifs à la liberté d'expression et de protestation. Le comité a, ensuite, examiné les préparatifs de la commémoration, à Sidi Kacem, de l'anniversaire de la disparition du leader Allal El Fassi et au sujet de laquelle une commission locale a été chargée de superviser l'organisation de cette manifestation ainsi que la prochaine session du Conseil national du parti et une foule d'autres réunions régionales.